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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 23:24

Troisième opus de la franchise après Mad Max et Mad Max 2 de George Miller auquel s’adjoint George Ogilvie, pour encore une belle réussite de petit bijou qui m’a encore pris aux tripes avec un immense plaisir jouissif.

La légende de MadMax Rockatansky commence dans cet univers désertique plein de dangers, même venus du ciel, quand il se fait chouraver son chariot par un gamin descendu d’un petit avion, le laissant dans la poussière quasiment nu. A force de marche, il arrive dans une ville surgit de nulle part à Bartertown, (la ville du troc). Lieu étonnant, où des quatre coins viennent des moribonds vendre ou échanger toutes sortes de choses retrouver ou voler. Une citée créée et dirigée de main de maître par une femme sans scrupule qui n’a de compte à rendre à personne, sauf au maître des sous sols qui dirige la production d’électricité à partir de lisier de porcs et qu’elle craint. Elle passe un contrat avec Max pour lui offre le pouvoir total en échange de sa carriole et la liberté. Bien entendu, rien n’est jamais aussi simple dans une zone aussi anarchique, et bien des surprises et retournement de situation nous attendent.

Avec le premier opus, nous étions dans une société en pleine désagrégation, juste après les terribles évènements ayant plongés l’humanité dans le chaos. Avec la suite, nous nagions dans l’anarchie la plus totale avec la perte de toutes les valeurs humaines dans un western moderne phénoménal. Ici, la société semble se reconstruire sur les ruines, avec des signes de retour à une civilisation dans péplum et des combats gladiatoresques fabuleux. L’espérance d’un nouvel avenir vient aussi de cette colonie d’enfants perdus dans un point d’eau hors du temps, vestige de survivance d’un crash qui semble lointain. La dernière image sur Sydney en ruine rappelant La planète des singes.

Bien entendu j'ai adoré cette histoire qui jamais ne sombre dans les longueurs interminables, ni le gore inutile, mais toujours vers une lueur positives, une étincelle de vie et d’humanité même dans les pires moments dramatiques et toujours autant d’actions et de cascades, et des surprises à chaque coin d’image. La réalisation est superbe, solide, vivante et joyeuse même dans les bagarres les plus terrifiantes. Les décors sont extraordinaires, jonglant sans cesse dans l’hétéroclisme le plus inventif de bricolages ingénieux en tous genres. Une poésie éclot toujours dans toutes les situations, surtout quand elles semblent sombres et désespérées.

Mel Gibson était une fois de plus à la hauteur de son personnage, face à une Tina Turner trop méga top. Il en est de même des Bruce Spence et Adam Cockburn, de Frank Thring et Angelo Rossitto, comme de Paul Larsson et Angry Anderson ou encore Robert Grubb et la jolie Helen Buday, sans oublier les nombreux enfants, et autres illuminés.

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