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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 09:06

Sympathique comédie burlesque d’Oliver Parker (Johnny English, le retour) et Barnaby Thompson, inspiré de l'œuvre du dessinateur Ronald Searle, dont sept films seront réalisés, dont celui par Frank Launder en 1954 avec The Belles of St. Trinian’s’. Rétrospectivement on trouve de nombreux intérêts à revoir ce film pour la trame humoristique et déjantée, et pour le plaisir de découvrir les interprètes jeunes souvent, devenus depuis pour beaucoup les stars d’aujourd’hui.

La jeune Annabelle Fritton est placée par son père dans un pensionnat pour jeunes filles, tenu par sa tante Camilla très particulière. Grace à la présidente des élèves, elle fait la découverte de son nouvel environnement anarchique composé de groupes ou clans avec les Posh Totty, Chavs, Emos ou geeks, qui de gothics en délurées vont lui réserver un accueil de bizutage débile. Car cet établissement à la sinistre réputation qui n’est pas usurpée, renferme des cancres, réfractaires ou irrécupérables dans le cadre habituel de l’Education. En effet, c’est l’anarchie complète qui règne dans une atmosphère barge et loufoque. Les cours dispensés, quand ils le sont, virent au cauchemar débilitant. Profs et élèves sont au même niveau, jusqu’à ce que le ministre de l’Education Nationale, ancien amant de la drôle de directrice, décide de redresser les résultats scolaires, au moment où la menace de faillite pour impayés risque de faire fermer ce pensionnat auto gestionnaire. Toutes se mobilisent pour trouver une solution de sauvetage qui reste leur cocon familial auquel elles tiennent à garder. Ce sera le vol et recèle de la toile La jeune fille à la perle de Vermeer, lors d’un Questions pour un champion inter-lycée.

Comme Annabelle, j’ai mis quelque temps avant de me faire à l’ambiance, avant enfin de m’y complaire, et de rire de bon cœur aux cascades de gags plus farces les uns que les autres, d’un niveau ado moyen pour un public de jeunes filles. L’ambiance est donc légère et familiale, croquant gentiment une société anglaise coincée. Je me suis amusé à suivre les différents groupes qui s’unissent laissant de côté leurs différences et antagonismes pour faire front aux conservatismes de tous bords. De nombreuses références very british ou collant à une actualité politique peuvent nous échapper, sans gâcher le plaisir d’une comédie potache qui détend bien. La réalisation est bon enfant, avec une pléiade de filles déjantées, aussi jolies que pestes et virulentes sur une bande musicale variée et entrainante. On en retient cette joyeuse bande de copines complètement barges et un rythme déchainé.

Et donc, c’est avec un casting chorale et bien fourni avec un Rupert Everett (Oh my God !) dans un double rôle, face à Colin Firth (Gambit, arnaque à l’anglaise) toujours aussi déjanté, et la belle Talulah Riley (Thor) émouvante et drôle. La méga top canon Gemma Arterton (Hansel & Gretel) est sublime, quand Russell Brand (American trip) complètement barré à souhait, et la belle Lena Headey (300 : la naissance d'un empire). Stephen Fry (Le hobbit : la désolation de Smaug), Toby Jones (Hunger games) sont bien dingues autant que Caterina Murino (La proie) et Anna Chancellor (How i live now). Suivent une pléiade de jeunes et jolies, drôles et talentueuses actrices telles Juno Temple (Lovelace) et Mischa Barton (The Oh in Ohio), Jodie Whittaker (Un jour) et Amara Karan, Kathryn Drysdale (Vanity Fair), et Lucy Punch (Un mariage inoubliable), Tamsin Egerton, Lily Cole (Blanche neige et le chasseur) et la chanteuse Paloma Faith, et puis les petites jumelles tordantes Cloe Mackie et Holly Mackie (Au-delà de l’illusion) parmi la foule en délire.

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