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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 14:33

L’éternel duo John Musker et Ron Clements (La planète au trésor, un nouvel univers) réalisaient le cinquantième long-métrage d'animation des studios Disney. Ils s'en étaient avait inspiré par la suite pour réasliser une série télévisée. On y retrouve la magie jouissive avec beaucoup de maestria d’humour et d’émotion, comme ils savent si bien le faire, à l’image de leur réalisations toujours léchées.

La trame nous conte donc l’histoire du fils de Zeus et Alcmène qui se verra empoisonné par le méchant Hadès dont on lui a prédit que l’enfant dieu serait l’empêcheur de dominer le monde. Ses deux acolytes sont chargés de tuer l’enfant en lui faisant avaler une fiole de poison qu’il doit boire jusqu’à la lie, mais maladroits qu’ils sont, ils en laissent échapper quelques goutes, et si l’enfant ne meurt pas, il reste tout de même mi-dieu mi-humain doté de puissants pouvoirs. Laissé pour mort aux yeux de tous, il est élevé par de gentils pauvres paysans, mais de par sa différence importante avec les autres humains, il aura bien du mal à s’insérer. Seule solution pour redevenir un dieu et retrouver sa vraie famille dans l’Olympe, faire des actes de super-héro en effectuant nombres des célèbres 12 travaux.

Nous sommes loin de la reconstitution de la mythique légende d’Héraclès, puisqu’Hercule est le pendant romain. Il aura enfin à affronter le terrible dieu des enfers, quand éperdu d’amour, il a abandonné ses pouvoirs pour sauver la vie de celle qu’il aime.

Bien que l’histoire fourmille de références à Hercule, nombres d’erreurs se cumulent, et pas des moindres, comme les neuf muses qui sont réduites à cinq, ou les Titans qui sont montrés comme des monstres quand en fait ils étaient les parents des dieux, ou sur le centaure Chiron qui éduque Hercule, alors que le satyre Philoctète est un compagnon fidèle, pas plus qu’il n’est le maître d'Achille ou de Jason, mais toujours Chiron. Et bien d’autres libertés prises, pour nous offrir une autre version tout aussi drôle et passionnante.

Car, il n’en reste pas moins vrai que la réalisation est excellente, avec une animation panachée de 2D classique et de numérique, donnant un agréable mélange. Toujours aussi coloré, avec de belles chansons gospel et R&B pas franchement grecque, mais très entrainant, l’ambiance est super rendue. Il y a beaucoup de références et de clins d’œil au cinéma Disney et autres du thème antique, des gags et répliques bien marrants animent joyeusement l’histoire loufoque et délirante. Les personnages sont drôles et attachants, et la fin est des plus émouvantes. Je me suis bien régalé, tant la vivacité du récit et très punchy aux couleurs flashy et un rythme endiablé.

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