Ainsi, Steven Spielberg avait laissé le soin de la réalisation du troisième opus que je n’avais jamais vu, à son ami Joe Johnston (Captain America: First Avenger) qui en rêvait trop, pour conclure une trilogie, après Jurassic park et Le monde perdu : Jurassic Park. C’est aussi le seul de la franchise qui ne soit pas adapté des romans de Michael Crichton, et ça s'en ressent.
Afin d’effectuer des recherches pour retrouver Erik, leur fils disparu sur la fameuse ile d’incubation des animaux préhistoriques, qui avait été le lieu de tant de morts l’épisode précédent, un couple engage le professeur Alan Grant sans rien lui dire des réelles motivations. Bien sûr, le petit groupe va très vite être confronté à l’univers sauvage et violent où le danger de mort guette à chaque instant. Et ça ne loupe pas. Tout en cherchant le gamin, la mort frappe violemment. L’instinct de survie va devoir faire ses preuves sur terre comme dans les airs avec le superbe Ptéranodon. Innovation, avec le langage des animaux, qui conversent entre eux, doué d’une intelligence qui reste à prouver, mais qui apporte un plus original à la trame.
Au demeurant, rien à reprocher sur la réalisation et la mise en scène cameronsèsque et les magnifiques effets spéciaux et automates des animaux superbement réalistes. Beaucoup de nouveaux animaux, dont un supérieur au T-Rex, en plus des tant attendus reptiles volants, sur une animation encore plus poussée dans une véracité incroyable. C’est tristement l’histoire qui n’apporte malheureusement aucune surprise ni de grand intérêt, tant c’est du réchauffé. C‘est pourtant l’occasion de retrouver avec plaisir Alan Grant et Ellie Sattler, les héros du premier opus, quand ont totalement disparus tous les autres. Cette suite s’inscrit dans une logique sans fin de retour vers le passé qui n’en fini pas de s’éterniser de se répéter en tournant en rond sans porte de sortie. C’est une forme de remake sans grande originalité scénaristique, bien qu’amusante toujours, et mortelle encore. Je ne me suis pas ennuyé pour autant, mais ce n’est pas franchement palpitant. Pas tant d’ailleurs de par les répétitions de gags et actions déjà vus, mais d’un manque au final de crédibilité. D’autant plus décevant que la bonne petite morale familiale qui se reconstitue lors du danger est un peu gonflante. Alors, encore une belle aventure, qui se perfectionne sur les autres, qui apportent du plaisir plein les yeux, mais pas dans l’angoisse ou l’émotion. Attendons donc ce que fera Colin Trevorrow en 2015 avec Jurassic World, qui serait un spin-off de la première trilogie.
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De retrouver Sam Neill (Je te promets) était une bonne idée sympa, face à Alessandro Nivola (American bluff) et William H. Macy (La défense Lincoln) qui contribuent à l’ambiance, quand Tea Leoni (Le casse de Central Park) qui m’émeut toujours est bien top drôle. Le jeune Trevor Morgan, est bien sûr de lui. Je regrette que Laura Dern (Mon beau-père et nous) n’ait pas un rôle plus présent. Ensuite, les Michael Jeter et John Diehl, Taylor Nichols (Possessions) et le gamin Blake Michael Bryan, passent et trépassent aussi.
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