Il est certain que nous sommes loin du Le roi lion ou de Madagascar avec ce film de Anthony Silverston qui nous plonge directement dans la savane Sud Africaine sauvage et de tous les dangers, mais aussi de ses légendes.
Khumba est donc un jeune zèbre dans au pelage à moitié zébré présage de malheur pour la communauté bien superstitieuse. La communauté vit recluse, enfermée par un enclot qui les protèges égoïstement du mode extérieur et des prédateurs, mais aussi leur laisse seul maître du point d’eau. Vivants d’amour et d’eau fraiche, mais surtout de foot. La malédiction qui pèse
sur eux se confirme avec le manque de pluie et l’assèchement de leur réserve d’eau.
Bientôt, notre petit héro apprend qu’il existe une possibilité de retrouver ses zébrures manquantes en allant se plonger au loin, très loin dans une eau magique. Ainsi, passant l’enclot, il fait la rencontre d’une autruche et d’un gnou avec qui il sympathise. Ils partent alors, en dépit d’un lion, d’une hyène et autres menaces, afin de changer son apparence et être comme les autres mais aussi sauver sa communauté de la sécheresse mortelle. Et puis l’amour n’est jamais bien loin en plus d’une grande aventure.
Je reconnais que le graphisme est plutôt sympa, ainsi que les personnages mignons comme tout, mais que l’histoire est assez faiblarde, tourne vite en rond et deviens trop vite ennuyeuse. Des excès de gags tirés par les cheveux s’adressent bien sûr aux plus petits, mais malgré une gentille morale de solidarité et de respect des différences, mais le message se perd, noyé dans un flot de bavardages et de pistes et courses poursuites. J’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher à la trame et son ambiance, mais plus encore à la narration et peut-être à la trop grande diversité de protagonistes, quand ils sont pour la plupart intéressants.
Vu en version française avec des voix de Luigi Li et Waly Dia, Christine Berrou et Tony Saint-Laurent, Tarek et Kevin Razy, Elie Semoun et Redouanne Harjane ou encore de Vincent Moscato, qui donnent vie aux personnages.