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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 07:46

Médiocre thriller gore de David Ayer (End of watch) qui, sans grand suspens ni émotion particulière, nous plonge dans une histoire d’un groupe d’intervention du DEA, dans la lutte contre les cartels de la drogue qui transpire très vite l’ennuie.

Après une opération contre des narcotrafiquants, un groupe très soudé de barbouzes de la police, est soupçonné du vole de dix millions de dollars. Passée l’enquête, qui sans les blanchir ne les innocente pas non plus, un puis deux d’entre eux est assassiné. Les meurtres continuent en pensant à des représailles du cartel, déjà responsable de l’horrible massacre de la famille du chef du groupe. Mais très vite, d’autres pistes vont s’avérer encore plus menaçantes.

En fait, aucun suspens, nous comprenons très vite et très tôt qui est qui a fait quoi et comment ça va finir. Sur un scénario assez bâclé, sans psychologie, ni humour ou émotion, nous suivons les diatribes d’un groupe de bourrin tcharbé, entre flatulences puantes comme la trame, et commentaires plus débiles tu meurs. Il n’y a pas grand-chose à sauver d’un naufrage abyssal, tant c’est même presque risible de ridicule. De fait, je me suis terriblement ennuyé. La fin est terriblement convenu et signe comme un clin d’œil que l’on pourrait prendre pour de l’humour.

La réalisation ne fait pas dans la dentelle, tant dans une mise en scène maladroite, aux cadrages incertains, sur une bande sonore quasi inutile. Le gore semble vouloir remplir le vide, et je ne parle pas de la scène finale tristement désolante de bâclage. Il y a des injustices chez les distributeurs, en passant ce genre de ratage complet, au détriment d’autres qui méritent largement leur place. Bref ! je ne saurais conseiller de dépenser un ticket, sauf être fan du genre et des acteurs.

Je crois que c’est une première pour Arnold Schwarzenegger (Terminator 2) de jouer dans aussi piètre personnage, qu’il n’arrive même pas à rendre convaincant. J’ai eu du mal à reconnaitre Sam Worthington (Drift) tant physiquement que dans son rôle. Olivia Williams (Anna Karenine) est très space, sans que l’on arrive à déterminer son utilité. Ensuite, pléiade de bodybuilders tels Joe Manganiello (Magic Mike) et Josh Holloway (Paranoïa), Terrence Howard (Prisoners) et Max Martini (Capitaine Phillips), Kevin Vance (End of watch) et Mark Schlegel, ou encore Ned Yousef et Mireille Enos (World war Z), Maurice Compte (All the real girls) et Martin Donovan, quand entre deux hurlements de douleurs apparaissent Catherine Dyer (Ce qui vous attend si…) et Patrick Johnson.

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commentaires

F
J'adore tous les films d'Arnold :)
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