Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:51

Ha ! Les joies et tentations pour les beaux coffrets bluray auxquels je ne manque pas de succomber, dont pour cette belle franchise de quatre films. Richard Donner avait ouvert le bal pour la première retranscription du comics book de Jerry Siegel et Joe Shuster au grand écran tant attendu alors, et qui deviendra le plus grand succès du cinéma, ouvrant ainsi la voie royale aux super-héros, pour les sagas tels les Batman et Spider-man.

L’histoire, nous la connaissons tous, désormais inscrite dans nos gênes. De la planète Kripton au bord de la destruction, un nouveau est envoyé sur la Terre par ses parents. Ainsi, Kal-El est recueilli dans le petit village de Smallville par Jonathan et Martha Kent qui l’élève comme leur propre fils sous le prénom humain de Clark. Plus que surdoué, quasi immortel, il n’en reste pas moins réservé et discret, ne souhaitant rien de plus que de s’insérer dans la société de Metropolis. Journaliste au Daily planet, il tombe amoureux de sa collègue Loïs Lane, qui suite à une agression dont il la défend sous l’apparence de Superman, il devient un serviteur de la loi, protégeant la veuve et l’orphelin. Ainsi, Clark dans le civil, est le super-héro de la ville. Ce qui ne plait pas des masses à l’ignoble méchant Lex Luthor, qui va tenter de s’en débarrasser en utilisant les grands moyens.

De tous les super-héros, Superman est celui dont j’ai toujours été le plus fan. En effet, il n’y a pas chez lui de désirs de vengeance, ni de se suppléer aux forces de police. Pourtant, avec de tels pouvoirs, il pourrait devenir un ignoble tyran. Modeste et effacé, il tente au contraire de vivre comme tout quidam, aidant autant qu’il le peut, sans en tirer gloire ni fortune. Les femmes ne meurent pas à cause de lui, et il ne fait pas de mal, même à ses pires ennemis, sauf cas exceptionnels. Nous sommes donc loin des autres surhommes vengeurs masqués au dessus des lois, semant la mort et la destruction sur leur passage. Et puis il y a le ton dans cette histoire, qui est résolument à l’humour au second degré, dans une ambiance bon enfant qui ne se prend pas au sérieux. Les amours entre Loïs et Clark et son double sont drôles et passionnantes. Les amitiés avec Jimmy Olsen et Perry White, et Lana Lang et les nombreux conflits avec le terrible Lex Luthor, et bien d’autres, donnent du piment bien différent de tous les autres comics-héros.

Tant attendu au grand écran, il ne fallait pas rater sa réalisation, et les moyens considérables ont été pris pour réussir le pari. Si en effet, trente ans plus tard il a quelque peu vieilli par certains aspects, il n’en reste pas moins d’une très grande force d’émotion, d’humour et d’ambiance. Les effets sont grandioses et fonctionnent encore avec efficacité, tant tous et chacun se donne à fond pour crédibiliser cette superbe aventure. Il n’est qu’à voir les bonus pour comprendre les défis prodigieux pour l’époque, et les efforts surhumains pour les acteurs, restant parfois douze à quatorze heures accrochés aux filins. Alors oui, les effets de glace, cristaux et vols dans les airs seraient aujourd’hui super bien mieux réalisés, mais en même temps, il en émane une force de poésie et de romantisme qui se rapproche de la bande dessinée. Je me suis donc beaucoup amusé à suivre les aventures, même si infailliblement, j’avais en tête les séries Loïs et Clark, ou Smallville qui m’ont tout autant marqué.

Christopher Reeve avait réussi à s’imposer et imprégner tel son personnage mythique avec talent qu’il en reste la référence. Marlon Brando (La petite maison de thé) qui toucha un salaire indécent peu justifié au regard de sa faible apparition et piètre prestation, quand Margot Kidder est excellente d’humour et de qualité. Gene Hackman (La chevauchée sauvage) est carrément loufoque à souhait. Ensuite, les Ned Beatty (Rampart) et Jackie Cooper, Terence Stamp et Valerie Perrine, Glenn Ford (Règlement de compte) et Phyllis Thaxter, comme Susannah York (Dark world), Diane Sherry Case, et sans oublier le Clark Kent jeune et enfant Jeff East et Aaron Smolinski (Man of steel) donnent à cette fresque une réussite à chacun.

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
Bon le film date de 1978 si je ne me trompe pas, donc c'est vrai qu'il est tendance kitchounet surtout avec les effets spéciaux de l'époque, mais je passe toujours un bon moment quand je le regarde à l'occasion :)
Répondre