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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 10:40

Gentille comédie loufoque de Steven Brill loin d’un Ron Burgandi, sur une nuit et surtout une folle journée d’une présentatrice de JT bien sage, embarquée dans une succession d’aventures déjantées sans fin à travers les dédalles de Los Angeles dans les beaux quartiers comme les ghettos mal famés aux diverses strates de populations.

Alors qu’elle espérait un poste dans sur autre grande chaine d’information, une belle journaliste présentatrice d’un journal télévisé apprend en même temps que son fiancé l’a largué et qu’elle n’a pas le poste. Désolées, ses deux meilleures amies l’entrainent dans une boite de nuit pour lui changer les idées. Shot après shot, bien éméchée Meghan Miles sort prendre l’air et rencontre le coup de foudre. Après une nuit débridée chez son bel éphèbe, elle entend sur son répondeur qu’elle a finalement obtenu le poste convoité et doit s’y rendre au plus vite pour un test en direct. Sauf que sa voiture est partie à la fourrière, qu’elle n’a pas son sac ni son portable, et ne sait pas comment s’appelle son nouvel amoureux. Uniquement vêtue d’une robe jaune bien voyante et moulée, et de la clé de sa voiture, elle se décide d’aller récupérer son véhicule à pied. La journée risque d’être très longue face à tous les dangers, aux nombreuses rencontres, et courses poursuites, qui ne seront pas de tout repos.

Déjà, la présentation avec une sorte de bêtisier d’incidents intervenus en direct sur des journalistes donne la mesure de ce qui nous attend. De fait, cette comédie faussement sage, si elle semble ne pas voler très loin, nous entraine cependant avec bonhommie dans une série de gags et répliques amusantes. Quelques petites longueurs mais dans l’ensemble ça se laisse gentiment regarder avec plaisir et indulgence. Je me suis bien amusé par les non dits et bien sûr quelques gags potaches même si toujours la petite morale fini par rendre sauf les débordements. Je me suis aussi rendu compte qu'avec les automatismes pour noter les numéros de téléphones, mis à part le mien, je n'en ai retenu aucun par cœur qui me mettrait dans le même embarras. La réalisation a le mérite d’être constamment vive et alerte sans temps mort. Je regrette le style un peu trop sage et retenu quand parfois un petit plus d’audace aurait été plus comique.

Il faut dire que la très belle Elizabeth Banks (Hunger games - l'embrasement) nous a habitué à beaucoup plus drôle et surtout plus trash que ce style à la Katherine Heigl, même si elle arrive à faire sourire. De même pour James Marsden (Légendes vivantes) bien pâlichon. Par contre, les magnifiques Gillian Jacobs (The incredible Burt Wonderstone) et Sarah Wright (Celeste and Jesse forever) sont beaucoup plus percutantes, drôles et incisives. Ensuite, les Ethan Suplee (Le loup de Wall street) et Ken Davitian (The artist), Alphonso McAuley et Willie Garson (Mary à tout prix) contribuent à une bonne ambiance.

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commentaires

P
Du déjà vu... Mais rigolo quand même. D'autant que la fin est plutôt sympa et sauve un peu les meubles. <br /> Et puis, même si elle a toujours un peu le même rôle, Elizabeth Banks est vraiment fraiche, jolie et sympa.
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B
Et puis elle restera marqué à jamais avec sa culotte grand mère :)