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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 19:44

Ryan Shiraki nous entraine dans la fameuse fiesta de fin d’année scolaire des jeunes américains, qui profitent avant d’entrer dans la vie active et la vie d’adulte, de vivre une semaine de délire, d’alcool et de sexe pour sans doute le seul moment d’égarement accordé de leur existence avec une fabuleuse énergie.

Pour Becky, assistante d'un sénateur réac, c’est sous sa responsabilité qu’elle doit chaperonner Lindsay, la fille de son patron, dans ce lieu de perdition. Avec deux de ses meilleures amies, c’est l’occasion rêvée de donner du punch et du piment à une vie bien pâlichonne et morose. Surtout quand elles se rendent compte que la gamine qui semble délurée est aussi coincée qu'elles, qui les décident de se lâcher un max, et il n’y aura pas de limite.

L’idée, sans être nouvelle, avait de quoi donner une vision d’un point de vue des femmes de cette grand’messe du délire débridé, et de ses coulisses avec intérêt. Sauf que la trame s'est quelque peu perdu en chemin, sur des gags qui n’en sont pas et trainant en longueur. Démystifiant pour le coup cette fête en montrant ses travers était intéressant à la base, sauf que soit ça ne va pas assez loin d’une logique qui n’était plus dans le comique. Quand au changement de ces trois vieilles filles et de la petite vierge apeurée en femmes passionnées est beaucoup plus sympa et drôle. L’éclosion de la chrysalide couvée, bloquée et introvertie en une jeune femme déniaisée, belle et heureuse, se fait ici un peu au forceps. Je me suis passablement ennuyé avec les baisses de rythme, de papotages stériles et interminables, et de la rareté de gags ou de bonnes répliques. Dommage, car il y avait vraiment de quoi faire un film beaucoup plus sympatoche.

Amy Poehler (Southland tales) est amusante, face à la jolie Parker Posey (Grace de Monaco) qui est tendre et émouvante. Rachel Dratch (Vacances à la grecque) et Amber Tamblyn (Django unchained) se déchainent autant qu’elles peuvent, autant pour Seth Meyers (Happy New Year) et Jonathan Sadowski (Chroniques de Tchernobyl), ou Jane Lynch (The rocker) et Missi Pyle (Just my luck), où suivent une ribambelle des jolies poupées telles Sophie Monk et Mae Whitman (Le monde de Charlie), Sarah Hagan, et Jana Kramer, Kristin Cavallar et La La Anthony.

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