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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:48

Suite à la sortie du film Mondwest de et par l’excellent Michael Crichton à l'oeuvre fleuve et marquante, qui avait fait très forte impression et grand succès, Richard T. Heffron réalisait alors une sorte de suite, qui abordait là aussi ce sujet original en y apportant un prolongement allant encore plus loin dans la science fiction.

A la suite du massacre deux ans plus tôt par Gunslinger et les autres robots lors d’une défaillance du système informatique, les journalistes Chuck Browning et sa collègue Tracy Ballard sont invités par docteur Duffy à visiter les nouvelles installations du centre rénové, agrandi et enrichi de nouvelles thématiques, pour une couverture médiatique afin de relancer les réservations. Prévenu anonymement d’un danger, ils s’y rendent d’autant plus curieux et méfiant. Toujours autant cher, la clientèle est sélectionnée par leur fortune mais aussi par des chefs d’Etats ou de gouvernements. Ayant une liberté toute formelle de visiter les coulisses, nos reporters n’hésitent pas fouiller un peu partout surtout où c’est interdit et secret, et découvrir que derrière la sympathique façade des plaisirs proposer, se trament des activités inimaginables.

Et de fait, je me suis bien amusé avec ce second opus qui prenait le risque d’un remake sans intérêt, quand il innove au contraire et extrapole encore plus loin le sujet. Certes, nous ne sommes plus à l’heure des festivités d’un club de perversion tel proposé dans le précédent, où les vacanciers s’adonnaient aux plaisirs sexuels débridés avec des humanoïdes, ou des penchants meurtriers. Cette fois-ci, les cyborgs sont à peu près bridés, contrôlés et corvéables à merci. On y retrouve Gunslinger survivant de l’épisode précédent et toujours aussi inquiétant, mais le danger est ailleurs et plus pernicieux. J’ai d’autant bien aimé que l’ambiance est sympathique, mais plus humoristique qu’effrayant. Je regrette que la partie robotico-humain soit reléguée en décors de fond, ayant aimé justement ce sujet que j’espérais voir plus développé. Cependant, la mise en scène, bien que souvent sommaire et peu crédible est alerte, et certains passages bien fichus.

Peter Fonda et sympathique et amusant, face à Blythe Danner (Paul) –la mère de Gwyneth Paltrow, est absolument délicieuse et excellente. Arthur Hill est très bien. Yul Brynner dont c’était son dernier film, est attachant. Il en est de même de John P. Ryan et Stuart Margolin, entre autres.

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commentaires

F
Je me rapelle de ce film comme hier !
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