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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:38

Film d'une violence bestiale de David Michôd (Animal kingdom) désormais coutumier du fait, sur un serial killer à la sauce No contry for odl man dans une sorte d’univers apocalyptique à la Mad Max mais avec une absurdité poussée à l'extrême sans apporter d'issue satisfaisante à sa narration.

Un mec se fait voler sa caisse et poursuit les voleurs tuant tout sur son passage sans jamais ressentir la moindre pitié ni justification, sans le moindre remord ou hésitation. Courses poursuites et road movie dans une époque post apocalyptique des plus violentes sans en voir le bout ni de logique.

Les aficionados du genre prendront sans doute beaucoup de plaisir et de jouissance à cette histoire de meurtres en séries, dans laquelle ne transparait pour moi qu’une incompréhension totalement hermétique. Loin de moi l’idée de dire qu’il s’agit d’un navet qui n’en est pas un, mais que je déteste ces films en général, pas plus ou moins celui-ci qu’un autre. Ce n'est pas très original, c'est brutal et violent, pas même d’humour second degré, et sans jamais donner d’explication qui n’en mérite d’ailleurs sans doute pas, et qui ne possède pas d'histoire non plus. C’est juste du je te tue pour tuer histoire de faire un film sans queue ni tête. La réalisation est par contre d’une extrême confusion avec les flashbacks qui se permutent sans prévenir dans le récit sans réelle utilité informatif sur les circonstances et les personnalités. Sinon la réalisation est assez percutante et fluide, dans un décor fabuleux du bush, sur une violence maladive qui jamais n’effraie ni ne dégoute. L’assassinat de la jolie toubib est sans doute le plus émouvant, comme celui du frère.

Guy Pearce (Iron man 3) est très efficace, et l’avouerais-je, même Robert Pattinson (Maps to the stars) est presque parfait à un point méconnaissablement stupéfiant qui fait plaisir. Pas de soucis avec l’excellent Scoot McNairy (Non-stop) qui assure, comme de David Field et Anthony Hayes, de Gillian Jones et Susan Prior (Animal kingdom), ou encore de Nash Edgerton.

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