Remporté en bluray lors d’un concours grâce à Platinoch (merci à toi), cette sympathique petite comédie réalisée par Jon Lucas et Scott Moore pour leur première réalisation ne sort vraiment des sentiers battus que par le thème développé sur les causes et effets de l’alcool et l’ébriété à tous les stades de son ascension et par niveau.
A l’occasion des vingt et un ans de Jeff Chang, l’âge de la majorité aux states et la porte ouverte à la consommation d’alcool, deux de ses meilleurs potes, Miller et Casey décident de fêter son anniversaire par la tournée des bars. Tout d’abords réticent car ayant le lendemain un important entretien d’admission en fac de médecine, il fini par céder juste pour un verre. De comptoirs en rades, de bières en shots, les effets de l’alcool se montent en paliers de griseries en shootage complet. Devant ramener leur pote chez lui dans un état d’ébriété fortement dépassé, les deux lascars vont passer une grande partie de la nuit à retrouver l’adresse de leur copain. Le tout entre des bagarres et rencontre amoureuse, éviter le père qui recherche son fils et poursuivi par la police dans un grand délire total.
L’occasion du passage à la vie adulte pleine de surprise et de rebondissements, de gags et des répliques, d’amour et d’amitié qui nous est offert façon très classique. Le petit plus étant la graduation des effets de l’alcool au fur et à mesure de sa quantité ingurgité et donc de ses excès incontrôlés. On retrouve la pate et le style des scénaristes des Very bad trip, avec le plus grand délire dont ils savent faire preuves avec réussite. Je me suis beaucoup amusé, même si c’est n’est pas révolutionnaire, mais ça reste toute de même un amusement sympathique.
Le casing est sympathique avec Skylar Astin (The hit girls), Miles Teller (Divergente) et Justin Chon (Twilight) qui se lâchent complètement, n’hésitant à aucunes limites. La très belle Sarah Wright (Blackout total), moins excessive, nous gratifie de quelques gags avec beaucoup de charme. Jonathan Keltz (American pie : campus en folie) et François Chau ne sont pas en reste dans le petage de plomb.