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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 20:25

Si le found footage est à la mode, surabondamment utilisé jusqu’à saturation et est souvent extrêmement pénible depuis son lancement dans Le projet Blair Witch, Steven Quale (Destination finale 5) arrive à en redorer le blason jusqu’au paroxysme du plaisir du genre dans ce film catastrophe qui y trouve toute sa force.

Alors que la petite ville de Silverton s’apprête à festoyer la fin d’études de ses lycéens, une alerte tornade est lancée. Ceux-ci sont plus préoccupés par la réalisation de témoignages filmés pour les revoir dans 25 ans. Une équipe de reporters veulent filmer au plus près l’œil du cyclone en prenant des risques inconsidérés. Cependant que l’alerte météo est changeante au gré de l’arrivée de façon aléatoire, une tornade gigantesque met en émois les habitants, et en surexcitation les journalistes. Le danger de mort et de destruction est au comble de l’apocalypse quand ce sont plusieurs tornades, dont une de feu, qui ravagent tout sur leurs passages et se dirigent vers l’école ou les centaines d’élèves et parents trouvent un refuge précaire qui ne résistera pas.

Je me suis beaucoup amusé dans cette histoire certes classique, mais où les effets en circonvolutions du récit ne nous lâchent pas une seconde de surprise et d’effrois. La réalisation, tantôt à partir des smartphones, des caméras professionnels ou amateurs, donnent des points de vus et d’angles différents, de qualité et d’effets qui varient et apprécient l’horreur de la menace des éléments contre lesquels on ne peut rien faire que de fuir et bien se protéger. Les effets spéciaux sont hyper crédibles et saisissants, donnant véritablement l’impression d’être dans la tourmente. Après, il y a l’inexorable pathos des jeunes qui menacent de mourir noyés, et enregistrent leurs adieux quelque peu pathétique à leurs familles, mais inhérents au genre. Pour au temps, j’en retiens les émotions et impressions qui m’ont bien passionnés, qui n’empêche pas aussi l’amour et l’humour pour faire bonne figure.

Il faut dire que depuis quelques années, les Etats Unis sont sujet de plus en plus fréquents et en nombre croissant de tornades destructeurs et meurtriers. Tornade est un mot espagnol qui vient de deux termes avec tronada qui signifie orage, et tornar qui veut dire tourner. Ainsi, plus de mille tornades sévissent chaque année, dont une vingtaine considérées comme extrêmement violentes jusqu’à des 500 km/h, principalement dans les états du centre, du nord au sud, du Nebraska au Texas dans la Tornado alley -l'allée des tornades- jusqu’à des tornades jumelles comme cette année sur la petite ville de Pilger. Les plus connus, en 1925 avec la tornade des Trois Etats -tri-state- qui fit près de 800 morts, quand d’autres ont fait à chaque fois plusieurs centaines de morts.

L’interprétation est assez inégale, mais dans le déchainement du son et des images ça passe. Ainsi Richard Armitage (Le hobbit) et la belle Sarah Wayne Callies, comme Max Deacon et Nathan Kress, de même qu’Alycia Debnam-Carey, Arlen Escarpeta et Jeremy Sumpter, ou encore Matt Walsh (Ted), Kyle Davis et Jon Reep, sont presque des accessoires face aux véritables héros monstrueux que sont les tornades.

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