Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 14:21

Je n’ai pas bien saisi où était l’horreur de l’angoisse supposée dans ce film de John Erick Dowdle qui arrive tout juste à donner dans la claustrophobie dans un récit un peu barré à l’emporte pièce, tout en ayant d’indéniables qualités quelque peu gâchées par des approximations sur un script brouillon.

Scarlett est une jeune et belle chercheuse, sorte d’Indiana Jones qui est à la poursuite de la pierre philosophale. Un indice obtenu dangereusement au fond d’une mine en Iran l’amène à Paris où elle y retrouve son ex. Quelques petites recherches spectaculaires les approchent de la trouvaille rêvée. Leur saint Graal se trouverait dans les sous-sols parisiens, dont l’entrée se trouve dans les Catacombes. Avec des guides locaux, la petite troupe se faufile de plus en plus profondément dans les entrailles de l’enfer. Ils font alors d’étranges rencontres, découvrent de cryptes secrètes et bien sûr la mort qu’il faudra éviter en même temps que la solution de l’énigme.

Dès le début, je me suis laisser prendre au jeu, curieux de voir où cela allait nous mener, tant c’était bien sympathique et pas mal amené. Et puis lentement mais sûrement, l’intérêt s’est émoussé tant il n’y a ni angoisse, ni peur ou horreur. Ça part comme une expédition foldingue d’aventuriers spéléologues, avec des visions, des attaques éphémères et des morts, pour une conclusion assez cruche qui m’a non seulement déçu mais laissé sur ma faim.

Pourtant la réalisation est maitrisée, le found footage à toutes les sauces est parfois gavant, mais je reconnais assez bien fait dans l’ensemble, même s’il permet surtout en l’occurrence, plus à masquer un décor chiche que donner de réels effets. Le jeu des interprètes est assez convaincant. Mais ça s’arrête hélas à peu de chose. En effet, si la trame part sur une base solide et attrayante, j’ai le sentiment que les auteurs n’ont plus trop su quoi dire en cour d’écriture, perdu dans leurs pages blanches. Car, vieille comme le monde qui n’a jamais marché, la culpabilité dans notre inconscient pour faire perdre les pédales, n’est ici pas très folichon. Est-ce que la fin laisse une porte ouverte à une suite ?

Toujours est il que Perdita Weeks est une belle et convaincante galloise qui marque son personnage avec force de charme et de talent, face à Ben Feldman et Edwin Hodge (American nightmare 2 : anarchy) tout aussi solidement crédibles, et avec François Civil (Fonzy) et Marion Lambert, Ali Marhyar (Zero dark thirty) et Cosme Castro, Hamid Djavadan (Syngué Sabour) et Roger van Hool, ou encore Olivia Csiky Trnka (Bye Bye Blondie) et Kaya Blocksage (La crème de la crème) qui ne s’en sortent pas trop mal.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0

commentaires