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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 10:30

John Rambo : Photo Sylvester StalloneQuatrième opus d’une saga qui sera passé par des hauts et des bas, sur des thèmes d’actualités brûlantes et souvent contestables. Cette fois-ci, c’est Sylvester Stallone lui même qui prend les rênes des commandes de la réalisation, vingt après l’horrible épisode précédent, en mémoire de Richard Crenna, avec ma foi avec beaucoup plus de conviction et de nuance.

John Rambo : Photo Julie Benz, Sylvester StalloneRambo vit désormais retiré du monde au fin fond de la Thaïlande depuis des années oublié de tous, vivant de la vente de serpents vivants. Jusqu'à ce qu'il soit retrouvé, et demandé d’accompagner des missionnaires qui souhaitent apporter des médicaments au peuple karen. Après forces refus, il fini naturellement par accepter, et commence une mission pleine de dangers et de morts, dans un terrible conflit entre militaires et population civile. Après avoir accompagné à bon port les missionnaires, ceux-ci seront enlevés par un terrible despote local qui fait régner la terreur. Rambo reprend alors du service, accompagné par des mercenaires qui lui sont imposé. Des combats de commandos dans la jungle, comme au bon vieux temps débutent avec toute la puissance de la haine et de la rage.

John Rambo : Photo Sylvester StalloneL’occasion dans ce film de mettre en exergue une guerre politico-religieuse en version nettoyage ethnique sur ce peuple de confession chrétienne et bouddhiste, dans des conditions souvent effroyables. Une guerre commencée en 1948 et qui s’est terminé lors d’un traité en 2011. Les origines de ce conflit trouvent leurs sources dans des questions de pouvoirs, d’ethnies, de religions et d’indépendance territoriale souvent complexes, avec entre autres des trafics de drogues.

John Rambo : Photo Sylvester StalloneLa réalisation est efficace, avec une vision plus humaine des protagonistes et de John Rambo lui-même, dont la scène finale est émouvante. Certainement le meilleur opus de la franchise avec le premier film. J’ai apprécié l’histoire, moins contestable, moins conservatrice et plus subtile si on peut aller jusque là. Les scènes de combats sont bien réglées, notamment avec l’arc, et les relations entres les personnages sont moins caricaturaux pour des profils plus travaillés. Cela reste du Rambo, d’aventures et de combats, de messages politiques qui ne sont pas spécialement sans arrières pensées droitières douteuses, mais l’attraction du genre fait son effet avec efficacité souvent jouissive. Un Rambo V est prévu prochainement, après les Rambo, Rambo IIRambo III.

Sylvester Stallone (Match retour) était plus que crédible, face à la bien jolie Julie Benz tout aussi convaincante. Paul Schulze, Graham McTavish (Le hobbit : la désolation de Smaug) comme Matthew Marsden et une kyrielle de gros bras.

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