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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 11:00

Deuxième long métrage de Dorothée Sebbagh après son Chercher le garçon, et qui poursuit encore son thème de prédilection de la comédie romantique au travers des déboires amoureux, avec un certain sentiment d’être tiré d’un piètre spectacle en huis clos pas spécialement du plus enthousiasmant ni très développé.

A la demande de mariage de Christen, célèbre chef d’orchestre à Ariane, jeune violoniste, celle-ci y répond positivement avec un petit bémol car bien que séparée depuis deux ans, elle est toujours mariée avec Nino. Il lui faut donc vite le retrouver et le convaincre de signer au plus vite l’acte de divorce. Ils doivent se rendre d’Italie à Paris au plus vite. Un week end qui s’annonce orageux entre les anciens amoureux, d’autant qu’ils devaient à l’époque faire leur voyage de noce dans la capitale. Un séjour en commun qui se complique d’autant plus que les ex semblent… encore s’aimer.

Nous aurons compris dès les premières minutes ce que sera la fin, toute cousue de fil blanc. D’ailleurs, là n’est pas le sujet de la trame, mais la force de l’amour, les difficultés de rompre les amarres et de réconciliations. En l’occurrence, en termes de séparation nous sommes aux antipodes d’un divorce tel que dans Le procès de Viviane Amsalem, fort heureusement. Cependant, rien de bien passionnant à retenir dans ce petit vaudeville bien de chez nous. Gags et répliques nous font plus grincer des dents que sourire tant c’est convenu et peu folichon. La mise en scène est irrégulière avec des baisses de régime et un manque de consistance dans un scénario finalement creux. Sans s’ennuyer, en se laissant embarquer dans une histoire sans surprise, j’ai suivi le récit sans retenir grand-chose comme en regardant les trains passer.

Au demeurant, les interprètes ne s’en sortiraient pas trop mal compte tenu de leur profil et dialogues. Ainsi, Géraldine Nakache (Sous les jupes des filles) sans être transcendante arrive à être amusant qlus qu’émouvante, quand, Kim Rossi Stuart nous a habitué à beaucoup mieux. De même Pascal Demolon (Divin enfant) peu inspiré, fait de son mieux. Heureusement que Sophie Cattani (Augustine) est très drôle en hystérique, autant que Catherine Jacob (Livide) et Gérard Dubouche (Les invincibles).

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