Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 08:29

Second opus de la trilogie, mais c’est Matt Reeves (Laisse-moi entrer) qui prend le relais de Rupert Wyatt après La planète des singes : les origines pour une huitième adaptation du roman de Pierre Boulle, sans compter les deux séries télé.

Après que le vaccin censé guérir de la maladie d’Alzheimer n’ait non seulement pas apporté de guérison mais offert l’intelligence humaine au singe César, une pandémie de grippe simienne s’est répandue sur l’humanité qui a quasiment disparue. Quand dans la forêt les singes vivent en communauté structurée, entre organisation sociale et langage, les humains immunisés survivent dans les villes. C’est alors qu’ils décident de réparer un barrage dans sur le territoire des singes qui leur apporterait de l’électricité, que la rencontre singes et hommes a lieu. Dans la peur, un jeune singe est blessé qui ouvre méfiance et haine avec l’éveil de l’instinct de guerre chez certains singes.

Sans crier là aussi à une originalité époustouflante, c’est surtout à un scénario parfaitement solide, maitrisé et élaboré avec beaucoup d’intelligence que vient le plaisir. Ensuite, les effets spéciaux et les interprètes complètent la réussite d’une belle histoire qui m’a parfaitement conquis. Même si voyant venir tous les coups sans surprise, mais sans déception, sauf à vouloir toujours plus et mieux, j’ai été totalement immergé dans l’ambiance et le récit, balloté entre les positions des uns et des autres, tous dans un désir de survit. La réalisation est belle, sur une mise en scène solide et sans faille, qui avance l’histoire et nous retrouve les protagonistes de la saga. Les effets sont d’un réalisme sidérant, dans des décors apocalyptiques en ville comme dans la jungle, qui font frissonner d’angoisse. On y trouve un bon dosage d’actions et de réflexions, d’amour et de haine, d’émotions et de colères, tout en évitant la dualité classique de bons d’un côté contre les méchants de l’autre. Les messages et morales sont distillés avec beaucoup de subtilité. J’attends donc avec impatience le troisième opus.

Les principaux protagonistes précédents ayant été vraisemblablement victimes de la pandémie, d’autres héros ont prit le flambeau de l’humanité. Ainsi, Jason Clarke (White house down) porte avec succès la lourde responsabilité de la tâche, avec un Gary Oldman (Robocop) excellent, et une belle Keri Russell (The girl in the park) émouvante. Le jeune Kodi Smit-McPhee (Le congrès) qui n’en fini pas de grandir. De nombreux singes plus réels que vrais avec l’excellent Andy Serkis (Le hobbit : un voyage inattendu), Judy Greer (Carrie, la vengeance) ou Toby Kebbell (Cartel) entre autres, nous font vivre une belle aventure.

Partager cet article
Repost0

commentaires