Le roi des films d’animations de Barbie, William Lau changerait presque sinon de registre, au moins de décor et de genre, tant les adorables vampirettes pourraient être des Barbies toutes de canines sorties dehors prêtes à mordre. Inspiré de la série de livres pour enfants de Lisi Harrison. Cette histoire s’adresse éminemment à un très jeune public de petites filles, tant pour le contenu que son contenant aux dérivés riches et variés de poupées.
Dans un monde semble t-il dominé par les vampires, la régence est occupé par un tyran depuis quatre siècles et qui entend bien le rester le plus longtemps possible, tant que l’héritière au trône est introuvable. Jusqu’à ce que bien sûr, le pot au rose est découvert, et que nos héroïnes décident de retrouver la prétendante, dont certains indices les poussent à partir à sa recherche à travers le monde, et d’abords à Londres. Des embuches les attendent bien sûr, histoire de compliquer les recherches. Ainsi, Frankie Stein, Draculaura et Clawdeen Wolf, Cleo de Nile et Lagoona Blue, mais aussi Abbey Bominable et Ghoulia, comme de nombreux autres, sont de l’aventure.
Sur la base de personnages tirés de la mythologie, des contes ou films cultes, on y retrouve les enfants de Frankenstein, de Dracula, du loup-garou, de la momie, du Yéti, de la Méduse, du Minotaure ou encore de Mister Hyde et docteur Jekyll et j’en passe. Tout ce petit se hait et s’adore, se chamaille et se déchire à qui mieux-mieux pour le plus grand bonheur des petiotes. Pour les plus grands, ça se laisse gentiment regarder avec beaucoup d’indulgence et d’empathie, sachant d’avance à quel public il s’adresse. Cependant, les nombreuses références sont autant de sujets de culture populaire non négligeable et ludique. Cela reste une distraction sympathique.
Quand à la réalisation, sur un graphisme assez zarbie, calibré pour la vente de poupées, les décors et les couleurs, comme les animations sont assez punchies, vives, alertes et non conventionnelles qui détonnent. Ce n’est pas forcément très beau, mais pas détestable non plus. Etrange et amusant.
Avec les voix de Yeni Alvarez et Laura Bailey, Cameron Clarke et Erin Fitzgerald, ou encore de Joni Goode et Marcus Griffin, comme de Celeste Henderson…