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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 20:17

Après l’excellent Think like a man qui m’avait enthousiasmé, et à la sortie tant attendu de sa suite toujours basé sur le livre de Steve Harvey, je ne pouvais pas ronger mon frein plus longtemps quand Tim Story a récidivé enfin. C’est toujours aussi alerte, vif et drôle, mais surtout bien vu. Certes, ce n’est plus dans la description de stratégie conquête amoureuse comme le premier opus le proposait d’après un best seller, mais cette comédie est toute savoureuse à en prendre son pied.

Ainsi, nous en étions restés à nos amis qui avaient fini par trouver chaussure à leur pied. Les femmes avaient conquis leur bonhomme au lit comme dans les cœurs. C’est ainsi que nous les retrouvons à Las Vegas pour un enterrement de jeune fille et de mec pour le mariage romantique de Michael et Candace. Sauf que rien ne saurait faire perdre les vieilles habitudes de part et d’autre, et que d’une soirée calme et tranquille, cela va virer au rouge version Very bad trip avec des réflexions sur les apports et les pertes générés par le lien sacré.

Est-ce que le mariage tue l'amour et le sexe ? Telle est la question qui hante ce récit. Ne serait-ce pas plutôt la petite routine de gentilles attentions, les caresses et les désirs ? Somme toute, marié ou simple couple, cela revient au même s’il n’y a plus la vigilance de maintenir le feu. Nous n’en sommes pas là dans cet opus, mais au moment crucial de la veille du mariage qui est autant désiré que craint. La réflexion est donc tout azimut chez nos compères, entre ceux déjà mariés ou divorcés, qui apportent tous leurs points de vue et expériences, avec autant de sagesse que de d’exagération, mais toujours avec autant de délire d’humour et d'émotion.

Je me suis encore une fois beaucoup amusé dans ces pétages de plomb, déjantages gentiment trash, sagement pudibond et un brin moraliste sur les bords, mais carrément comique. Les excès en tous genres sont souvent savoureux, filles et garçons, absolument pas plus sages les unes que les autres, et finalement d’accord sur un point essentiel. Tous sont à la recherche du bonheur, avec crainte et espérance. La réalisation est sans temps mort, à perdre haleine jusqu’au générique. La mise en scène dans les décors fastueusement kitch de la capitale mondiale du grand bordel où sexe et argent font bon ménage pour le meilleur et le pire.

La fine équipe est fidèle au poste, avec Kevin Hart (C’est la fin) au summum du délire en parrain de Regina Hall (A propos d'hier soir) et Terrence Jenkins dans l’amour et la crainte, et le soutien d’Adam Brody (Lovelace) et Michael Ealy (Margaret), de Jerry Ferrara (Battleship) et Meagan Good (Légendes vivantes), tout autant de Taraji P. Henson (Karaté Kid) et Romany Malco (Last Vegas), comme de Wendi McLendon-Covey (Mes meilleures amies) et Gary Owen, Gabrielle Union (10 bonnes raisons de te larguer) et du gamin Caleel Harris, quand Jenifer Lewis est de mauvaise volonté. Auxquels s’ajoutent dans le grand délire, Luenell (Taken 2) et Jim Piddock (5 ans de réflexion), Dennis Haysbert (Loin du paradis) et Cheryl Hines (En cloque mais pas trop) tout autant de Janina Gavankar (The L word) pour une bonne comédie bien déjantée.

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