Quatrième opus de la franchise de Michael Bay (No pain, no gain), dans laquelle on ne retrouve plus personne de la saga d’origine, mais en plus on ne sait plus qui est qui, et qui fait quoi ou ce qu’il veut. Mais en définitive, on s’en fiche un peu, le seul et unique intérêt étant de s’amuser, sauf peut-être pour les puristes qui ne retrouveront sans doute pas l’univers du manga.
Cade Yeager, un fermier rachète pour vil prix un camion bien déglingué qu’il ramène chez lui pour le retaper et le revendre ensuite. Veuf, il vit avec Tessa, son adolescente de fille qui ne rêve que de quitter une ferme déglinguée et hypothéquée, et de partir avec son amoureux Shane. Quand en remettant en marche le camion, celui-ci se révèle être un transformer et pas n’importe lequel l’Autobots Optimus prime. Celui-ci appelle à la rescousse ses derniers amis, mais de dangereux ennemis, les Decepticans ne sont pas loin non plus, de même qu’une CIA plus proche de terroristes spadassins tuant sans vergogne.
Et c’est reparti comme en l’an quarante pour de nouvelles aventures et destructions de masses et des combats titanesques. Humour et amour, haine et amitié sur les valeurs habituelles des bons et des méchants, du bien et du mal, de l’humanité et des extraterrestres qui s’affrontent avec acharnement au prix de morts et casses gigantesques pour le pouvoir. Rien à redire sur la réalisation et les effets spéciaux numériques qui sont d'un réalisme saisissants. Le récit se suit sans problème, d’autant mieux que c’est du déjà vu et corrigé. Cette fois-ci on change de continent et de villes asiatiques et désert de Gobi. Les dialogues sont suffisamment minimalistes pour ne pas nous embrouiller. Inutile de chercher des concordances avec le manga animé d’origine et qui a bercer l’enfance de nos trentenaires. Pour ma part je me suis bien amusé, certes aussitôt vu, aussitôt oublié, mais détendu. Suite au prochain épisode.
Donc casting reconstitué avec un Mark Wahlberg (2 guns) tout aussi efficace que drôle, face à un Stanley Tucci (Hunger games) que j’ai beaucoup, est toujours aussi convaincant, comme Kelsey Grammer (Mais comment font les femmes ?) et la mignonette Nicola Peltz, ou encore Jack Reynor (Delivery man). De même que les Titus Welliver (Red 2) et les bien jolies Sophia Myles (Mansfield park) et la redoutable Bingbing Li (Resident evil: retribution), T.J. Miller (Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare) et Thomas Lennon (Les Miller, une famille en herbe).