Par dessus l’épaule de mon voisin dans l’avion de retour de vacances, j’ai pu apercevoir Deunan Kunt dans un graphisme et une trame qui ne me revenait pas en mémoire des deux coffrets que j’ai. Ainsi donc, Shinji Aramaki s’est attelé à un troisième opus de l’héroïne du mangaka Masamune Shirow, après Appleseed et Appleseed ex machina, m’obligeant à l’acquérir au plus vite ayant aiguisé ma curiosité.
Nous retrouvons nos amoureux, l’humaine Deunan et le cyborg Briareos dans une sorte de no mans land de New York en ruine, à se vendre à un mafieux cyborg Deux cornes pour subsister, d’autant que nos héros bien aimés ne sont pas très en forme, venant de rater le dernier job. Ils repartent pour une nouvelle mission assez simple, même si dangereuse dans leur état.
C’est ainsi qu’ils font la connaissance d’Olson, un cyborg nouvelle génération, et la toute jeune et frêle Iris, une adolescente bioroïd apeurée, engagés dans une mission de la plus extrême importance, celle de détruire une arme effrayante. Venant de la mythique citée d’Olympus pour sauver ce qui reste du monde, ils sont poursuivis par Talos et ses terribles robots qui veulent s’emparer de l’arme absolue.
J’avoue que je me suis senti perdu dans cette histoire et dans cette ambiance et son graphisme. J’ai constamment cherché à me situer par rapport aux deux autres films sans trouver de repères. Ainsi, la trame se situe à un moment donné où nos héros sont ensemble et ne semblent pas connaitre Olympus quand ils ont été réunis dans et par cette ville qu’ils ont même contribués à sauver. J’ai donc été pas mal désorienté pour resituer l’action, et me suis débarrassé de mes connaissances
pour repartir sur cette nouvelle base. Le graphisme est cette fois-ci entièrement numérisé 3D, même les personnages, aux filles super mégas sexys. Tout est donc dans du hyper réalisme. C’est très beau sans doute, mais assez froid et perd à mon sens cette magie du réel et de l’animation classique que j’avais apprécié auparavant. Enfin, l’ambiance est assez malaisée, entre la musique toujours aussi rock et le style très jeu vidéo. Bref ! C’est déroutant et déconcertant, mais jamais vraiment décevant, même si les relations entre les protagonistes sont toujours drôles parfois, et émouvant souvent. Je ne me suis pas trop retrouvé dans l’univers qui m’avait enthousiasmé, et il me faudrait aussi lire les mangas pour retourner à la vraie source.
Avec les voix de Luci Christian et David Matranga, Elizabeth Bunch et Wendel Calvert, Adam Gibbs et Chris Hutchinson, Brina Palencia et Josh Sheltz.