Sur une histoire triste et tendre, émouvante et belle, Josh Boone (Stuck in love) qui s’inspire du roman de John Green, réussi une belle prouesse romantique même s'il ne peut pas s’empêcher d’en faire un peu de trop en pathos et dans des longueurs qui plombent une histoire d’amour d’adolescents en phase terminal dont se dégage une intensité émotionnelle palpable.
Hazel Grace Lancaster est une jeune fille de dix-sept ans, malade depuis sa plus tendre enfance, et condamnée par un cancer en phase terminale. Elle est contrainte par ses parents d’assister à des séances de soutiens afin qu’elle se fasse des amis. C’est ainsi qu’elle rencontre Augustus Waters, et c’est l’amour qui jaillit entre eux. Hazel est passionnée par un livre dont elle rêve de connaitre le destin des personnages. La folie amoureuse d’Augustus est de lui faire contacter l’écrivain introuvable qui fini par répondre et les invite à Amsterdam lui rendre visite et leur conter de vive voix. Sauf qu’entre le manque d’argent et les crises et rechutes de la maladie avec la mort au tournant, le rêve est un parcourt du combattant. Bien des surprises, bonnes et mauvaises sont de la partie.
Dans le genre Restless ou Ma vie pour la tienne, cette très belle histoire est triste et pleine d’émotion où l’humour n’est pas absente. Cependant, de grosses longueurs viennent souvent parasiter l’ambiance et le rythme, comme c’est le cas dans la maison d’Anne Franck ou la rencontre avec l’écrivain. Petits regrets aussi d’alourdir certaines scènes dures et chargées d’émotions qui gâchent en pathos plus que de nécessaire. Sinon, j’ai beaucoup aimé le récit général, l’histoire d’amour malgré la maladie et la mort, qui nous rappelle la cruauté et l’injustice de la vie qui touche les enfants et les jeunes dès avant le début de leur vie. La narration en voix of est intelligemment distillée pour porter l’histoire avec une bande musicale qui s’infiltre dans l’atmosphère. Belle réalisation dans l’ensemble, pour une histoire romantique émouvante à souhait qui reste touchante.
Shailene Woodley (Divergente) est excellentissime, portant tout le poids sur ses épaules d’une intensité lumineuse de son talent qui se confirme une fois de plus. Elle est transcendante de présence et de force qui hante longtemps. Ansel Elgort (Carrie, la vengeance) est très bien mais moins puissant, quand Nat Wolff (Palo Alto) est plus marquant. Ce n’est pas nouveau, Willem Dafoe (The grand Budapest hotel) m’agace profondément de part un excès de quelque chose qui m’empêche de l’apprécier, et c’est encore le cas ici, alors que Laura Dern (Jurassic park) est excellente, de même Sam Trammell, comme Milica Govich,la belle Lotte Verbeek ou Ana Dela Cruz.