Grosse déception pour ce film tant attendu de John R. Leonetti, déjà coupable de L'effet papillon 2, qui reprend la poupée maléfique aperçue dans Conjuring : les dossiers Warren qui m’avait bien fait flippé. Pas de quoi l’interdire dans salles, sauf pour faire un buz supplémentaire qui n’en mérite pas tant. Pourtant, la bande annonce était alléchante et m’avait donné des palpitations d’effroi que je n’ai retrouvé.
Pour l’anniversaire de Mia, sa femme enceinte qui collectionne les vieilles poupées, John Form lui offre un spécimen ancien et rare, habillé d’une robe de mariée d'un blanc immaculé, mais au visage au laid sourire inquiétant. Surviennent des événements inexpliqués dans la maison, puis tragiques avec la terrible agression chez les voisins qui sont sauvagement assassinés. La poupée finit à la poubelle. Ayant déménagés, ils pensent repartir pour une vie plus calme, quand des cartons la poupée réapparait et les ennuis aussi.
Mis à part deux ou trois apparitions, une ou deux scènes très courtes qui m’ont intrigué, je n’ai pas eu de frissons, d’angoisse ou de sursauts tant espéré. J’ai même fini par m’ennuyer ferme tant c’est cousu de fil blanc, et sans effet particulier. Un bruit inquitént suivi d’un courte apparition qui s’enfuit au loin qui ne nous laisse pas le temps à la peur, ni même à sourire. Sans vouloir faire de mauvais esprit, la femme noire qui se sacrifie est plutôt de mauvais goût, sans que se justifie cette quête de pardon et de culpabilité. Encore une fois, si un tel démon avait autant de puissance, nous ne serions plus de ce monde. En définitive, l’histoire est creuse, hyper classique pour aboutir à peu de chose.
Le récit est inspiré d’une histoire sensée être réelle, contée par les époux Warren. Ils racontent que cette poupée de chiffon et non de porcelaine, fut offerte à une petite fille par sa mère dans les années 70. Il parait qu’elle ne cessait de se déplacer et de lancer d’étranges messages. Un jour, elle aurait tenté d'étrangler quelqu'un. Les Warren furent envoyés chez les propriétaires, qui n’hésitèrent pas à s’en débarrasser en la leur offrant. Les Warren ont conçut donc une boîte vitrine pour l’exposer. Grand bien leur en fasse de garder d’aussi laides poupées gratos.
Le casting n’est pas gégé transcendant compte tenu de leurs rôles. Ainsi, la très belle Annabelle Wallis (Blanche neige et le chasseur) est assez émouvante, plus que convaincante, face à Ward Horton (Veronika décide de mourir) qui n’est pas mieux. Tony Amendola et Alfre Woodard (12 years a slave), comme Eric Ladin, Kerry O'Malley (Effets secondaires) ou Brian Howe (Numéro quatre), et les jeunes Keira Daniels et Shiloh Nelson sont dans la veine de la réalisation.