Piètre petit film de Matthew Robbins, qui au demeurant a des aspects sympathiques par certains côtés, mais se gâche par une mise en scène maladroite dans une réalisation qui part dans tous les sens sans trouver de route pour une histoire mal écrite avec pourtant plein de thèmes mieux méritaient d'être mieux développés.
Kenny Dantley est un ado naïf passionné de voitures, surtout des Corvettes. Elève dans un lycée pro de carrosserie et mécanique auto, il récupère dans une casse les restes d'une ces voitures. Devenant un projet de cour, la classe la retape et la recustomisée en une caisse superbe, qui fini par être volée. Rapidement, Kenny apprend que le bolide a été aperçu à Las Vegas. Il décide d’y aller pour enquêter, avec la ferme intention de la récupérer. Sur la route, il fait la rencontre de Vanessa, une jeune fille décidée de se prostituer auprès des joueurs des casinos de Las Vegas, et elle l’emmène. Chemin faisant, entre leurs recherches et mésaventures qui prennent mauvaises tournures, les sentiments les rapprochent pour un passage à la vie adulte classique.
Sur un récit aussi faiblard, où les trop longues courses poursuites s’étirent à n’en finir sans apporter d’humour finissent par émousser l’intérêt. Il met aussi mal à l’aise quand au ton sur des sujets sensibles comme la prostitution d’une jeune fille, dans une frivolité pour le moins discutable tant il n’est pas source de réflexion, limite sordide. Les publicités
tapageuses pour des marques dont celles pour la voiture frisent l’indigestion. Enfin, l’intrigue est pour le moins minimaliste qui s’étire en longueur tournant très vite péniblement en rond, pour s’arrêter abruptement quand ça devient intéressant avec nos protagonistes et la voiture qui prend enfin une place moins prépondérante. Car, nous l’avons bien compris, l’héroïne de l’histoire est ce magnifique bolide, qui trouve pourtant la chic d’en être également peu mis en valeur. Un scénar écrit à quatre mains, quand il y avait de quoi en sortir
Un film qui réuni un casting d’accidentés de voiture. Ainsi Mark Hamill, s’est crashé peu avant le tournage de Star wars : L'Empire contre-attaque, entraînant une paralysie faciale dont les lésions sur le visage sont visibles malgré les maquillages, quand Annie Potts avait été victime à l'âge de 21 ans d'un grave accident qui l’avait laissé presque tous les os en dessous de la taille cassés, qui s’en ressent terriblement dans sa démarche. Leur composition n’est pas des plus convaincantes, pas plus d’ailleurs de l’ensemble des interprètes comme Eugene Roche et William Bryant, Richard McKenzie et Kim Milford ou Philip Bruns et Danny Bonaduce.