Equalizer - The equalizer

Très bonne surprise avec cet excellent film d’action plein de rebondissements et de surprise d’Antoine Fuqua (La chute de la Maison Blanche) qui nous plonge au cœur glauque de la nuit et de la violence des villes, où un justicier se réveille telle une conscience bafouée, et remettre le mal à sa place... en enfer !

Robert McCall est un employé magasinier sans histoire, travaillant de jour et insomniaque, qui passe ses nuits dans un café à lire tranquillement autour d’une tasse de café. Parmi les rares clients, la très jeune Teri, une prostituée adolescente entre les griffes de la mafia russe. Quand après avoir été « corrigée » par ses souteneurs, Robert la retrouve à l’hôpital salement amochée. Il décide de rendre visite au maquereau pour racheter sa liberté. Face au refus et lourdes menaces pour la jeune fille, le vieux magasinier tue les cinq mafieux en 18 secondes avec des armes rudimentaires. Qui est-il ?

Qui ne rêverait pas d’exterminer les proxénètes en tous genres ? Sur une réalisation maitrisée de bout en bout, avec une montée en puissance tant dans les actions que les émotions, on est porté par l’envolée de violence on ne peut plus jouissive. A se demander pourquoi nos gouvernants ne font rien contre les maquereaux au lieu de s’attaquer aux prostituées. C’est plus facile, plus lâche et sans risque. Toujours est-il que sur une histoire simple, du déjà vu dans sa construction, la mise en scène est excellemment réalisée. Je suis toujours étonné que ces héros n’aient jamais que de toutes petites égratignures, quand le commun des mortels ne s’en sortirait pas avec plus de dégâts et traumatismes. J’ai donc adoré ce film, où tout est dosé avec beaucoup d’effets de surprise qui laisse rêveur.

Un rôle qui convient parfaitement pour Denzel Washington (2 guns) qui sait garder retenu et sérieux sans sombrer dans l’excès de son charme. Chloë Grace Moretz (Si je reste) monte encore d’un cran dans sa filmographie avec talent et émotion qui marquent. Ensuite, la bonne brute de Marton Csokas (Noé) fait mouche. suivent Melissa Leo (Prisoners) et Bill Pullman (May in the summer), la belle Haley Bennett (La malédiction de Molly Hartley) et Vladimir Kulich (Le sang des templiers) qui nous donnent bien des frissons.