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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 16:33

Epouvantable ringardise de Tonie Marshall qui trouve le moyen de plomber un thème pourtant à la mode, dans une version moraliste coincée du cul au lieu de nous en débrider les écoutilles pour une approche plus saine et naturelle. Décidément, nous ne sommes pas sortis de la mentalité judéo-musulmano-chrétienne archaïque sur la vision du sexe.

Donc, Judith est une femme magnifique et addicte du sexe qu’elle assume parfaitement sans complexe, même au risque de perdre son boulot. Quand elle retrouve un job, c’est pour s’occuper de conciliations conjugales avec pour binôme, un hyper actif sexuel également, mais en période d’abstinence. Les attirances sont très fortes, mais pas de sexe sans amour… Ce sera dur pour l’un comme pour l’autre de se retenir, afin de revenir dans le bon droit chemin de la normalisation morale.

Très grosse déception donc, quand la bande annonce nous promettait une comédie débridée, mais pas avec ce fond de moralisme aussi pathétiquement exacerbée que le ridicule pour le coup tue… un film. D’autant qu’en définitive, était-ce le message que la réalisatrice voulait faire passer ? Toujours est-il que la réalisation est assez mauvaise, avec des longueurs et répétitions, dans laquelle les gags et répliques ressemblent à des pétards mouillés. C’est d’autant plus dommage qu’il y avait matière à beaucoup plus d’humour et de déjantage osé. Ça m’a fait penser au ratage de Sex tape. Alors oui, on souri, oui il y a un peu de sous entendu gentiment provoc mais vite remis à sa place.

Autant la très belle Sophie Marceau (Les femmes de l'ombre) joue avec une aisance, un humour et une conviction affirmée qui explose de force, autant Patrick Bruel (Les yeux jaunes des crocodiles) est à côté de la plaque dans le jeu du mec pas très à l’aise que ça en fait peine à le voir jouer aussi mal. Pour les seconds couteaux comme André Wilms (Un château en Italie) et Sylvie Vartan (Des gens qui s'embrassent), François Morel (Les profs) et Philippe Lellouche (Nos plus belles vacances), ou Jean-Pierre Marielle (Max) et Patrick Braoudé (Mes copines) qu’ils en passent vite sans marquer.

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