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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 11:31

Pour l’avoir vu en salle, je ne me souvenais plus vraiment de grand-chose sur ce film de Mark Waters (M. Popper et ses pingouins, Vampire academy) ni même de qui jouait dedans, mais me restait vaguement l’impression d’un navet, qui s’est confirmé en le revoyant par simple curiosité. C’est bien mauvais, malgré un beau casting. Structurellement inspiré d'Un chant de Noël de Charles Dickens à partir du concept modifié selon la motivation du personnage version plus romantique, si de romantisme il y a dans cette trame.

Connor Mead se rend aux préparatifs du mariage de son frère. Dragueur maladif, couchant avec une facilité déconcertante avec toutes les plus jolies filles par centaine, qui baise terminée, les abandonne aussitôt sans le moindre scrupule ni sentiment et avec mépris. Il prône à qui veut l’entendre que l'amour n’existe pas, et est bien décider à empêcher le mariage du frérot. Arrivée chez son frangin, il retrouve Jenny Perotti, la seule qu'il ait éperdument aimée depuis sa plus tendre enfance, et l’a fait souffrir autant sinon plus que les autres. Quand le fantôme de son oncle Wayne, également invétéré coureur en son temps, qui lui donne tort sur ses idées et sur son comportement, avec la venue de trois autres fantômes, celle du passé, du présent et du futur. Ainsi arrive l’adolescente Allison Vandermeersh, qui avait été sa toute première. Elle lui fait revivre son passé depuis l’enfance comme sa conscience, pendant qu’il continue dans le réel d’accumuler les dégâts sur le mariage et se relie avec Jenny. Viendront les deux autres fantômes qui contribuent à l’avertir qu’il risque de rater sa vie amoureuse.

Film terriblement moraliste, qui tente de remettre dans le droit chemin du bien pensant, d’un Don Juan phallocrate, à l’égo surdimensionné, sorte de petit con prétentieux et imbu de lui-même. Si le genre tel de type qu’il est croqué est particulièrement détestable, il n’oblige pas non plus toutes ces filles à coucher avec lui. Aussi, en soit personne n’est véritablement à blâmer, ni lui ni les conquêtes, chacun connaissant la règle du jeu. Plus encore, il est utopique surtout d’espérer changer le crapaud en Prince charmant. Un con reste un con, un naïf le restera toute sa vie. Du coup, si je me suis amusé à certaines scènes et répliques, avec des rebondissements comiques, l’idée que si le personnage est un salopard avec les femmes, c'est parce qu’il a senti humilié de s’être fait souffler sa belle dans son adolescence, est une psychologie de comptoir qui trouve un écho encore plus phallocrate.

Beau casting donc, avec un Matthew McConaughey (Interstellar) efficace, face à une Jennifer Garner (Dallas buyers club) sympa et émouvante.  Suivent un Breckin Meyer bien pâlichon, alors que Lacey Chabert (Lolita malgré moi) est percutante. Robert Forster (La chute de la Maison Blanche) et l’adorable Emma Stone (Magic in the moonlight) trop marrante, comme Daniel Sunjata (Disparue) et Michael Douglas (Last Vegas). Et une kyrielle de filles plus sublimes les unes que les autres à en perdre la tête, comme Noureen DeWulf et Olga Maliouk, Rachel Boston, Camille Guaty et Amanda Walsh. Les jeunes Devin Brochu et Kasey Russell, sans oublier les ados Logan Miller et Christa B. Allen sont convaincants.

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