Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 14:57

Encore une histoire de longue amitié, encore rien qu’entre mecs, portée par Philippe Guillard (Le fils à Jo) qui innove en rien sans ennuyer non plus, sans surprise ni intérêt en définitive, tellement la platitude du récit sombre dans un soporifisme puissance.

Kiki apprend qu’il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Plutôt que d’annoncer la mauvaise nouvelle à ses amis, il leur déclare sa rémission, et se prépare à un voyage en voilier sans retour, plutôt que de mourir abandonné de tous dans un hôpital. C’est sans compter sur l’amitié de ses potes de trente ans, Bilou et Jérôme, Tony et Pancho, de leurs femmes et enfants, et des ex compagnes qui ne vont pas laisser leur ami sans lui montrer toute leur affection et amour avant le grand départ.

Il n’y a pas de reproche fondamental à porter à ce récit, sauf son manque d’originalité et d’intérêt ou de passion. On retrouve le même schéma que tous les bâtis du monde du genre sur cette gentille amitié entre potes. Les femmes ont une faible place dans ce groupe, dont il n’y a rien à redire non plus. Quelques bons gags légers, comme la construction de la bibliothèque et la commande de livres à la taille des étagères. Un peu de http://www.lyonne.fr/photoSRC/bqUyVelNbWe1aAxBwXruFG8LIKncgI5EqzxysNngmzhLQqc95EY68d5L1WxH7gOSe4AgvLt9FhffSVHCrA9xuoG6bA--_/r8-gordini-andre-penneteau-film-de-philippe-guillard-perreux_1804497.jpegmachisme, comme la livraison de la commande de matériel graphique pour la femme, sans lui laisser le plaisir. A la différence Les petits mouchoirs qui laissaient crever leur pote seul à l’hosto pendant qu’ils s’amusaient en vacances et de pleurer hypocritement, il y a là une belle description de l’amitié, de soutien et des sentiments forts. On évite fort heureusement les gros pathos tire larmes, au profit d’une longue et sympathique marque d’amitié. Pas impérissable mais qui trouvera sans aucun doute son public.

Un casting hétéroclite, avec étonnement un Kad Merad (Bis) plus tendre qu’émouvant mais qui passe bien, alors que Charles Berling (L'enquête) et Benoît Magimel (La tête haute) ne sont pas très folichons, quand Vincent Moscato (Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté) et Jean-François Cayrey (Jamais de la vie) sont plus percutants et drôles. Au rayon filles, plus discrètes mais elles sont quelque part plus marquantes. Ainsi d’Anne Charrier (Le jour attendra) et Cécile Belin, d’Emma Colbert, et Elsa Mollien (Jupiter : le destin de l'univers). Pour le reste comme Abbes Zahmani (Goodbye Morocco) et les autres, c’est sans histoire…

2 étoiles

Partager cet article
Repost0

commentaires