Les trolls

Mignon film d’animation pour tous petits de Mike Mitchell et Walt Dohrn, d’après les petites poupées créées le danois Thomas Dam dans les années cinquante, ainsi qu’avec la trilogie des romans Le grand livre des gnomes -The bromeliad trilogy- de Terry Pratchett.

Vivants sous terre, perpétuellement heureux, chantants, dansants et se câlinant en permanence dans un univers de couleurs flashies, les Trolls sont recherchés et pourchassés par les Bergens. Ceux-ci sont persuadés d’être eux-aussi heureux et les dévorant. C’est pourquoi Gristle Sr., roi des bergens veut offrir pour son fils Gristle Jr.. Lors d’une gigantesque fête organisée par les roi des trolls Peppy, pour sa fille la princesse Poppy, la musique et les feux d’artifices attirent les Bergens qui attrapent leurs proies. La jeune fille et son ami Branch partent les délivrer avec tous les dangers qui les attendent, mais aussi des amitiés.

Imperceptiblement, j’ai ressenti ce récit comme un symbolique message contre la drogue, telles les pilules du « bonheur », LSD ou autres amphétamines. Ainsi, en dévorant les Trolls, les méchants consommateurs pensent être plus heureux et deviennent accros. Passé premier ce ressentis, j’ai trouvé cette histoire mignonne et triste à la fois, morale et bien pensante, sur un canevas classique et minimaliste. Pour le reste, les couleurs hyper flashies déjantées de la fumette psychédéliques hippies, qui donne un sentiment bien planant d’une comédie musicale pleine de danses et de chants à profusion.

Originaires de la mythologie nordique, des légendes et croyances scandinaves, les trolls incarnaient les forces naturelles ou la magie, en opposition aux hommes et aux dieux, souvent considérés Géants, à l’inverse du film, sont bien peu amical et dangereux pour l'homme.

Pour l’avoir vu en version française, c’est avec les voix de Louane Emera et M. Pokora.