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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 18:26

Impressionnant téléfilm d'horreur fantastique réalisé en 1990 en deux parties par Tommy Lee Wallace, d'après le roman de Stephen King, qui nous enfonce dans les ténèbres de nos peurs, et celles de sept enfants dont le passé ressurgi avec des nouveaux meurtres et disparitions d'enfants.   

En 1990, dans la petite ville de Derry, le meurtre de la petite Laurie Anne fait suite à d’autres disparitions et assassinats horribles d’enfants. Le bibliothécaire des lieux, Mike Hanlon se souvient d’une promesse d’enfants, et appelle Bill Denbrough, Ben Hanscom, Beverly Marsh, Richie Tozier, Eddie Kaspbrak et Stanley Uris, qui étaient sept gamins de douze ans du gang des Losers, pour les prévenir que Ça est revenu. A chaque appel, chacun se remémore trente ans plus tôt la terreur du monstre, la mort du petit Georgie et de bien d’autres enfants.

En revoyant cette histoire, j’ai retrouvé le même malaise qui s’était infiltré en moi lors de la première diffusion et m’avait hanté. Je ne parle pas de mon neveu et ma nièce alors enfants et à qui, pensant que c’était un film sympathique, j’avais fais voir avec moi sans aller jusqu’au bout, et qui en gardent encore un petit trauma. Et de fait, cette terrible histoire horreur, qui mêle celles des adultes et des enfants, est de plus marquantes qui soit. J’en frissonne encore comme d’un désagréable moment de trouille insidieuse, bien plus que nombre de films gores. De fait, j’ai revu avec ce plaisir que l’on sait peu raisonnable tant à l’avance j’en savais les conséquences.

Et ça n’a pas loupé, ce clown aux dents acérées qui s’attaque aux enfants et qui fait face à une bande de bras cassés qui s’unissent aussi bien contre des ados qui les maltraite, que contre ce démon monstrueux qui s’insinue dans leurs peurs. Est-ce le pire de l’auteur, dont il entremêle le fantastique et l’horreur qui surgit dans le monde fragile de l’enfance, avec des pré-ados déjà amochés dans leurs vies personnelles, et qui trouvent tout de même au delà de la peur la force de résister et de se battre.

Même si les moyens et les effets spéciaux étaient moindres, la réalisation n’en est que plus puissante tellement bien desservie par un récit béton dans lequel l’ambiance est d’une si terrible pesanteur maléfique qu’on en reste hanté très longtemps. Déjà à la base les histoires de meurtres sont toujours horribles, mais dès que cela touche le monde de l'enfance, le genre prend une ampleur inégalée, qui plus est sous la forme d'un clown censé symboliser la farce et le rire, et non la douleur et la mort. Un remake sort prochainement, dont on peut déjà se demander s’il est aussi utile face à ce monstre sacré.

Avec Harry Anderson, Dennis Christopher (Prisoners) et Richard Masur, la belle Annette O'Toole (Superman III), Tim Reid, John Ritter et Richard Thomas, et les jeunes Jonathan Brandis disparu trop tôt à 27 ans d’un suicide, Brandon Crane, Adam Faraizl (RoboCop 2) et Emily Perkins (Prozac nation), Marlon Taylor, Seth Green (Sexy evil genius) ayant peur du Loup garou quand il en sera un dans Buffy, et Ben Heller, le petit Tony Dakota et la petite Chelan Simmons, et surtout l’abominable Tim Curry (Congo), Jarred Blancard, Michael Cole et Gabe Khouth et Chris Eastman, Sheila Moore et Chris Eastman, Olivia Hussey et Frank C. Turner.

3 étoiles

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commentaires

A
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement. un blog très intéressant. J'aime beaucoup. je reviendrai. N'hésitez pas à visiter mon blog (lien sur pseudo). au plaisir
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