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Red sparrow

Consternant film d’espionnage de Francis Lawrence (Hunger games), qui adapte le premier roman d’une trilogie d’un ancien de la CIA en retraite Jason Matthews, dans une description sans doute juste de la formation d’agents soviétiques mais au récit pathéique et machiste, dont il est à craindre une saga.

Quand la jeune ballerine du Bolchoï Dominika Egorova, se fait fracasser la jambe par son partenaire au profil de sa maitresse danseuse arriviste, sa carrière est brisée. Menacée d’être chassée de son appartement et de la sécurité sociale pour sa mère handicapée, elle fait appel à son oncle des services secrets. Après une mission pour piéger et tuer Dimitri Ustinov alors qu’il la viole, Dominika est envoyée dans une formation d’élite, les Moineaux.

L’arme principale est l’utilisation des charmes et du corps, telles des prostituées. Sa première mission est Nate Nash, un agent américain de la CIA, qui vient de rater sa dernière mission en Russie pour protéger un traire russe qu’il souhaite exfiltrer. Commence alors une mission périlleuse pour lae jeune femme, entre haine et amour.

Déjà en temps normal je n’aime pas les films d’espionnages qui sont pour la plupart des ratages complets saupoudré d’anticommunisme que kje comprends et partage aisément, mais tellement outranciers qu’ils n’en sont jamais crédible tels les films de propagandes, mise à part l’excellent pastiche Atomic blonde.

Nous avons déjà vu par ailleurs ce même film qui semble une reprise d’agents soviétiques former à coucher avec des espions américains et qui comble de l’ironie tombent amoureuses et trahissent leur partie chérie... c’est pitoyable et un brun machiste et phallocrate de réduire la femme en une stupide créature qui trahie les siens pour un coup de bit… cœur !

Ce n’est pas pas par conscience politique qu’elle choisie le camp de la démocratie contre la dictature, mais pour une amourette et une vengeance personnelle.Le reste de la trame est confuse, longue et inintéressante. Même la première scène de nue de la belle Jennifer, qui tente de reprendre en main son image avec raison après le piratage de sa vie privée, nous laisse une sorte de malaise désagréable de voyeurisme brutal. Pas grand-chose à sauver de cette réalisation, sauf à souhaiter qu’il n’en fasse pas les deux autres volets.

Avec la belle Jennifer Lawrence (Mother!) qui est excellente mais enchaine de mauvais films, Joel Edgerton (Criminel) est très moyen, Matthias Schoenaerts (The danish girl), Charlotte Rampling (Adieu ma jolie) et Mary-Louise Parker (Beignets de tomates vertes), Ciarán Hinds, Joely Richardson et Bill Camp, Jeremy Irons, Thekla Reuten, Douglas Hodge, Sakina Jaffrey et Sergei Polunin, Sasha Frolova et Sebastian Hülk, Ingeborga Dapkunaite, Nicole O'Neill et Kristof Konrad.

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P
Les films d'espionnage sur fond d'opposition est/ouest connaissent semble-t-il un retour en vogue. Mais autant le récent Atomic blonde était génialement fun, tordu etectrique, autant ce Red sparrow, qui se veut faussement sensuel, demeure bien insipide et inutilement complexe. Vraiment un gros gâchis.
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