Sous son apparence de “gentille petite comédie romantique” bien trompeuse, on a affaire à un film plus pernicieux
qu’il n’y parait : machiste et phallocrate. Tout dans cette trame est sujet à caution par une dégradation de la femme, qui plus est des plus jeunes. Pourtant, de bons points sont élaborés
sur les mentalités des hommes sur les femmes mais pour mieux les rabaisser au final. Dommage, car il y a parfois de bonnes réparties, et des thèmes qui méritaient un meilleur traitement. En aucun
cas il n’y a de lecture au second degré qui laisserait penser que l’on se moque des idées reçues. C’est juste réac et tous les prétextes sont bons à dessaper et dévaloriser la gente féminine et
sans humour. Certes, la gente masculine n’est pas bien mieux loti avec l’abruti et son « Hey man ! » et ses poids au sexe pour tenter de l’allonger. Le laideron Jonathan Tucker (Veronika décide de mourir), est d’une insipidité
remarquable dans son genre. Après, il y a une ribambelle de filles plus belles les unes que les autres, dont leur présence se limite à montrer leur plastique, souvent superbe forcément, et à
donner d’elles une image de connes finies. Ainsi dans le désordre on trouve Larisa Oleynik, Jaime Pressly, Emmanuelle Chriqui
(Elektra luxx), Katherine Heigl (Bébé mode d'emploi)…