Pourtant, ça commençait pas mal, et puis très vite, s’étirant, s’éternise pour s’enfoncer dans l’absurdité sans fin. C’est extrêmement long sans que rien ne se passe. Pas d’émotion, pas de passion ni rien qui puisse provoquer le moindre attrait à cette histoire de culpabilité. Tant est que, raconté comme ça, on ne sait plus au fil des heures ce que l’on cherche à nous dire. 38 personnes en pleine nuit ont entendues crier sans que personne ne fasse quoique se soit pour ? ? ? Encore eut-il fallu qu’ils se doutent que sous leur fenêtre avait lieu un meurtre. Peut-être que dans le roman, la description permet d’indiquer à tous l’horreur qui se qui se passe, et alors dans ce cas ils seraient tous coupable de non assistance à personne en danger. Du coup, tout est bancale, et plus rien ne justifie un tel film qui nous plonge dans l’ennuie la plus totale. La répercutions sur les acteurs est évidente. Yvan Attal est de plus en plus amorphe au fil des films, ici plus que jamais. Sophie Quinton, dont la voix me charme toujours et m’a tant ému dans Poupoupidou, est assez quelconque. Nicole Garcia ne pas convaincu des masses. Un bon gros ratage.