Oups la grosse merde ! Déjà, le postulat de fin du monde du au trou d’ozone est raté, puisque depuis il s’est totalement rebouché. Mais admettons une fin du monde programmée à quatre heures et quarante quatre minutes, c’est surtout l’heure vingt six qui a été tellement pénible que j’aurais préféré l’apocalypse au plus tôt. Abel Ferrara a pondu un étron insupportable de prétention sans nom. L’histoire d’un vieux connard, déjà qui baise une chipounette de 40 ans de moins que lui, m’a d’entrée donné un peu la gerbe, et qui passe son temps entre télé, internet où il perd son temps en reproche avec son ex est juste stupéfiant de connerie. Il faut dire qu’en plus, Willem est d’une laideur repoussante et a un ton de jeu dont je ne sais jamais s’il est mauvais ou le fait exprès. Il faut dire aussi que la fille est assez mauvaise aussi, et devrait songer à cacher ses seins aux gros bouts bien dégueulasses et prendre des cours de comédie. Quant au reste, il n’y a rien à sauver. La mise en scène est naze, les discours bouddhistes me font chier, et l’histoire de ce « couple » friqué sur les dernières heures entre baises, skype et je me drogue une dernière fois ou pas, sont là les problèmes existentiels bien pauvres de connards bien riches. C’est long, lent et chiant. Je ne parle pas du ridicule de l’ambiance fin du monde et de son illustration absolument pathétique. A surtout ne pas voir !
Je crois qu’en plus, je déteste profondément Willem Dafoe (Antichrist) qui a de tout ce que je lui ai vu, collectionné des rôles glaucissimes. Shanyn Leigh, compagne du vieux réalisateur, n’a sans doute de talent que sous la couette. Désolant de trouver Natasha Lyonne (But i'm a cheerleader) dans un rôle de grosse pocharde.