Profonde plongée dans les profondeurs nauséabondes des CRS italiens. Inspiré de faits
réels, l’histoire suit trois policiers chevronnés d’interventions violentes et d’un petit nouveau issu de milieux défavorisés. Filmé presque comme un reportage, on suit la vie professionnelle et
privée, quatre lascars aux comportements bestiaux. Ces massacreurs, hyper fachos, méga violent, et exponentiellement cons, préparés, entrainés et salariés d’état, ne font plus la distinction des
limites légales. Ainsi, s’il est vrai qu’ils ont leur utilité dans certaines missions de maintien d’ordre et de sécurité, la frontière est malheureusement trop souvent franchie dans les
débordements et des violences insupportables au regard des droits de l’homme et du respect de la dignité humaine. Malgré les difficultés que cette profession engendre sur leur comportement, il
m’est impossible d’avoir la moindre compassion pour eux. Ils ont choisi ce métier, parce que ce sont des bêtes malfaisantes avant de s’engager, et qu’ils pourront pleinement exprimer leur
violence en toute légalité. Se pose alors la question des responsabilités : eux ou l’Etat ? car en bout de chaine, c’est nous, simple citoyen, qui un jour ou l’autre risquons la
matraque, ou pire. Et j’aimerai autant que mes impôts servent au principe de base de la déclaration des droits de l’homme. J’ose espérer que tous ces agents ne sont pas tous comme ça, mais j’en
doute. Même la jeune recrue, avec une déontologie sincère, n’est pas exempt de comportement haineux. Le film, sans jamais prendre porter de jugement, nous montre que la situation en Italie est la
même que France et dans tout pays démocratique. Les acteurs sont tous autant qu’ils sont très convaincants… à faire peur ! Pierfrancesco
Favino (Encore un baiser), Filippo Nigro, Marco Giallini ou Domenico Diele. De même que Roberta
Spagnuolo, plus jolie sans son uniforme.