A dark truth

Sur le thème de la dangerosité des monopoles de l’eau dans le monde, on avait vu beaucoup mieux avec Même la pluie. C’est toujours bien d’en parler, d’autant que comme le montre ce film, les dangers sont immenses.

Alors l’histoire ? Les habitants d’un village au Pérou sont quasiment exterminés par de militaires à la solde d’un groupe industriel sans scrupule, dans une histoire de possession de l’eau et de pollution. Sujet éminemment écologique, traité en un thriller film d’action à la Rambo. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, tant c’est vif et alerte. Je regrette comme souvent trop d’actions romanesques hélas proches du risible et peu crédibles au détriment d’un vrai débat de fond. Ce sujet de société mondial, sur l’élément le plus vital à toute vie et si mal répartie entre les hommes aurait pu être traité comme The constant gardener sur les industries pharmaceutiques. Nous le constatons à la télé vite fait entre deux actualités sportives, bien rarement en vérité, avec les famines dans le monde, les pollutions des fleuves -le Gange par exemple, ou plus récemment en Hongrie avec la marée rouge- jusqu’à la moindre petite rivière, ne serait-ce que chez nous.

J’apprécie toujours Forest Whitaker (Le dernier rempart) tout en le trouvant un peu mou, mais convaincant quand même. J’aime beaucoup Andy Garcia (The air i breathe) qui ne s’en sort pas trop mal avec un vrai premier rôle. Kevin Durand (Resident evil: retribution) passe très bien, de même que la jolie Deborah Kara Unger que j’avais aimé dans La voix des morts, qui est très convaincante et émouvante. Kim Coates (Goon – fight game) assure tranquillement son personnage. La belle Eva Longoria fait un peu trop figure de potiche entre un bébé dans les bras et une mitraillette de l’autre.