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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 09:31

Le père noël Platinoch étant passé par là, connaissant mon gout immodéré pour le cinéma animé japonais, entre autres, m’a permis de découvrir ce magnifique chef d’œuvre. L’histoire réinterprétée du conte de Pinocchio possède un zeste de David Swinton d’A.I. Intelligence Artificielle. Ce petit robot qui voudrait devenir un humain pour l’amour d’une fillette est d’une poésie tendrement violente. L’histoire est belle, merveilleusement racontée dans un univers riche en couleurs et en paysages de toutes beautés, qui me rappellent parfois Moebius. J’ai été transporté par cette ambiance qui rappelle les Hayao Miyazaki mais aussi celle de Makoto Shinkai (Voyage vers Agartha). La trame est riche en personnages, en références et en émotion de tendresse, d’espoir, de crainte, d’amour et d’amitié. La bande musicale de l’excellent Harada Takashi qui utilise les ondes Martenot est très présente apportant cette sorte de sérénité et de tension pleine d’émotion. Takashi Nakamura est un véritable génie, dont je regrette qu’il n’en ait pas encore fait d’autres. Les voix des seiyū (doubleurs/ses) toujours très importantes dans ces cas, sont ici parfaitement en harmonie entre les personnalités et l’histoire. Akiko Hiramatsu, Megumi Toyoguchi, Daisuke Sakaguchi ou encore Yurika Hino nous offre une gamme mélodieuse de sons.

4 étoiles

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