Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 10:22

Afficher l'image d'origineFilm extrêmement étrange tant par sa réalisation que par son histoire. Cette semaine là, 22 morts de tous âges, de toutes conditions sociales hommes et femmes arrivent dans une sorte de purgatoire et doivent choisir un moment unique et heureux de leur vie avant de partir définitivement avec ce seul souvenir de leur existence. Tel un documentaire avec une suite d’interviews, ils vont conter leur vie et souvenirs et narrer ce meilleur moment. Ce film est rempli Afficher l'image d'origined’émotion, tant il y a de fatalité face à leur destin, face à ce choix unique, à ce qu’ils ont perdu et ce qu’ils vont perdre. Il n’y a aucune révolte ou dernier regret pour l’éternité sans espoir. J’ai été très ému pour cette jeune fille (Natsuo Ishido) qui ne sait choisir avec ce souvenir de Disney land trop commun, ou cette vieille dame qui ne trouve pas vraiment de souvenirs heureux. Tout est étrange dans cette histoire et dans ce lieu qui ressemble au notre, quelque peu Afficher l'image d'originedécrépi, avec des moyens techniques vieillot, dans des immeubles insalubres, cafardeux, grisâtres. Nous sommes loin de la blancheur paradisiaque immaculée. Quel unique souvenir devrais-je conserver de ma vie ? Je n’en sais rien. En ai-je seulement un d’heureux ? Est-ce que je sais ce qu’être heureux ? Vaste question… Toujours est-il que ce film est très beau, dur et m’a fichu un peu le bourdon. Une fois de plus Hirokazu Koreeda (I wish, Still Walking) faisait fort avec ce film en 1998, entouré d’une très belle équipe d’interprètes de talentueux. Ainsi, Susumu Terajima (Still walking) est excellent, tout comme Arata (Air doll) aussi bon, face à la magnifique Erika Oda qui dégage charme et émotion. Takashi Naito est tout aussi marquant par son jeu naturel.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0

commentaires