Un bien joli navet que voilà. Même pas digne d’être en première partie de soirée du dimanche soir à la télé. L’histoire de l’avion transportant le vice-président des états unis victime d’un crash, et dont quatre survivants vont trouver refuge sur une ile infestées de méchants, est un départ déjà casse gueule. Mais comme dans les mauvaises habitudes du genre, ils vont mettre à mal les centaines de guérilleros à leur poursuite. On a déjà vu cent fois ce genre d’histoire traités avec humour ou avec beaucoup plus d’effets spéciaux et d’inventivités pour rendre un peu plus crédible. Ce
n’est pas le cas cette fois-ci. Le vice président est ancien Gi’s qui sauve évidemment tout le monde. Les scènes de combats sont nulles et pitoyables. La seule innovation si elle avait été traité un peu plus en profondeur, est l’histoire d’amour qui se lie entre la garde du corps et la journaliste. C’est leur romance qui donne de l’intérêt dans cette bidonnade. Jesse Hutch est assez ridicule, quant la jolie Jill Bennett (And then came Lola) sans être transcendante est pas mal. C’est surtout Mariel Hemingway, que j’aime beaucoup, qui émeut le plus, même si son tak wondo laisse à désirer… Et si c’était un film comique ? Même pas, hélas !