Inspiré d’une terrible histoire vraie, qui si elle est passionnante et ahurissante à vivre m’a quand même agacé. Trop tiré en longueur à mon gout et comme dans beaucoup de films
récurrents, je n’ai pas aimé certains excès inutiles. La tragédie qui est relatée, l’enlèvement d’un ado dans des conditions très particulières pour dettes d’argents de son frère, est en effet
assez sordide en soit. Des scènes équivoques ne m’ont pas paru nécessaires, polluant ainsi la tragédie. Ainsi, la nudité des jeunes filles et les actes de sexe assez crues n’apportent rien dans
le contexte de l’histoire. Encore une fois, je ne suis pas pudibond à ce point, loin s’en faut ! Encore faut il que ça se justifie et serve l’histoire et la démonstration. Or là, j’ai le net
sentiment de la glauque jouissance du réalisateur. C’est en ça que je reconnais un grand des autres. Ainsi, Nick Cassavetes se révèle n’être
qu’un petit branleur. Dommage car la narration est super, et le casting est époustouflant. Emile Hirsch (Harvey Milk) est excellent, tout comme le jeune Anton Yelchin (You and I, Le complexe du castor) est très nature et émouvant. Justin Timberlake est parfaitement odieux.
Sharon Stone et Bruce Willis tout comme Ben Foster sont supers. Après, c’est un véritable défilé de créatures de rêve, entre autres Olivia
Wilde, Amanda Seyfried, Amber Heard, Courteney Cox et de trop nombreuses poupées… Mais ça ne sauve pas tout.