J’ai A DO R É ! J’étais très anxieux avant de le voir tant j’avais en tête les précédents opus gravés au plus profond de moi. Et de fait je n’ai pas été déçu. Très grand plaisir de retrouver la quasi-totalité de l’équipe à l’exception de la maman de Jimmy et du petit frère de Stifler. L’histoire n’a sans aucun doute rien de bien original, et fait surtout de clins d’œil et de références aux autres épisodes, mais justement, plutôt que de chercher de fausses bonnes idées comme le raté Les bronzés 3, les réalisateurs nous renvoient vers les retrouvailles de trentenaires et leur passé sans avoir vraiment mûri. Plus tendre que drôle, j’ai quand même beaucoup ri et souvent été ému. Evitées aussi les scènes trop longues ou trop pathos. Ce film réussi à être percutant, toujours trash sans jamais être vulgaire, grossier sans être obscène, marque de réussite depuis le début. Jason Biggs est toujours aussi déjanté avec une Alyson Hannigan amusante. La répartition des rôles entre Chris Klein, Thomas Ian Nicholas et Eddie Kaye Thomas n’est pas très égale mais heureuse malgré tout. Si Tara Reid semble être marquée par sa vie dissolue, elle n’en reste pas moins toujours aussi attirante, quand Mena Suvari garde autant de tendresse. Bien sûr, Seann William Scott reste éternellement mon préféré, toujours taré, toujours drôle et moins con qu’il ne veut bien le faire croire. Eugene Levy, Jennifer Coolidge ou Molly Cheek sont une fois de plus impayables. La petite Ali Cobrin est hyper méga magnifique et mérite qu’on l’a retrouve souvent J A quand la suite ?