Sans être une suite d’American pie presents: band camp, on poursuit la découverte de sa toute première fois. Après les aventures de Matt, le petit frère de Steve Stifler, cette fois c’est un cousin Erik, qui se retrouve devoir perdre son pucelage avec l’aide de Dwight, un autre cousin… vous suivez ? C’est toute une histoire de famille, sauf que celui-ci n’a pas les gènes familiaux de super tombeur et de gros niqueur. Lui est un amoureux tout gentil et timide, qui a obtenu de sa
belle, un BàT pour le week end. Voyage donc du lycée à la fac où le cousin est bien déterminé à un faire un Stifler pur et dur. L’occasion une fois de plus de découvrir une multitude de jolies filles, le plus souvent en nu intégral. De bons gags parsèment l’histoire, mais trop souvent étirées en longueur. La scène du match drôle et sympa avec les nains, en est un exemple. L’outrance est assez drôle comme le kilomètre à poil, ou le lancé de cercles sur les sexes en érection. Ça reste assez bon enfant, drôle et osé pour se terminer naturellement en
gentille première fois romantique entre les deux amoureux puceaux. De fait, Erik décide de ne pas être un gros bourrin de Stifler. John White est donc assez émouvant face à Steve Talley pas trop outrancier et plutôt sympathique, tout autant de Ross Thomas. La belle Jessy Schram (Unstoppable) est toute pleine de charme et de séduction. Candace Kroslak (Une soirée d'enfer) est carrément un magnifiquement canon, face à Jaclyn A. Smith et Angel Lewis, qui perpétuent la tradition des poupées belles et coquines. Eugene Levy (Goon) révèle de plus en plus sa véritable personnalité, avec toujours autant de fausse naïveté.