Moi qui n’aime pas les piqures, ni les seringues, ni le sang et encore moins la bave,
j’ai été servi et bien gâté. Pour autant, je pense que j’ai du rater quelque chose, car je n’ai strictement rien compris à cette histoire de virus, à l’assassinat d’une célébrité par qui ?
et pourquoi ? C’est donc très confus, long, lent et en définitive assez chiant. Un type détourne des virus mortels en se les injectant pour les revendre à des mafieux. Des boutiques vendent
de la viande humaine créée à partir de cellules de célébrités… Etrange monde auquel je n’ai pas spécialement adhéré, pas plus cet univers insipide où rien ne m’a franchement passionné, ni
vraiment choqué et moins encore intéressé. On a beau être le fils de papa Cronenberg, le talent n’est pas forcément héréditaire, tant la
mise en scène est assez confuse et la narration manque de punch. J’ai trouvé en fin de compte que le style est assez pompeux et prétentieux sans en avoir l’envergure.
Pourtant, les interprètes ne s’en sortent pas trop mal. Ainsi, Caleb Landry Jones (X-men : le commencement) donne je pense de sa personne en y croyant dur comme fer. La jolie Sarah Gadon (Cosmopolis) est convaincante également, de même que Malcolm McDowell (Easy A).