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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 17:43

Après le Dorothy que j’avais beaucoup aimé, et le Hideaways qui m’avait charmé, l’occasion de voir celui-ci s’est présenté. Quelle très grosse déception ! Comment peut-on travestir l’histoire et cracher à la gueule des femmes à ce point ? En effet, Artemisia Gentileschi, une des toutes premières femmes peintres au talent mondialement reconnu, et ce de son vivant, a malheureusement été victime d’un terrible viol à dix neuf ans. Les minutes du procès sont d’une telle précision crue, autant que les humiliations qu’elle a subit (examens gynécologiques et tortures pour être sûr qu’elle disait vrai) Agnès Merlet le transforme en une belle histoire amoureuse passionnée… Surprenante et choquante révision de l’histoire. Qu’est-ce à dire pour toutes les femmes violées ? Je ne parlerais pas de l’obsession des partouzes qu’elle nous abreuve, qui n’apportent rien à la trame. Vraiment dommage de saloper cette histoire, qui est aussi une insulte pour les femmes artistes peintres, dont le machisme les ont souvent dénigrés et méprisés jusqu’il y a peu. Une insulte pour l’Art. D’autant plus regrettable que les images sont belles, la réalisation est soignée et les acteurs superbes. Michel Serrault y est très bon. Valentina Cervi, que j’aime beaucoup est excellente. Miki Manojlovic bien pervers. Luca Zingaretti, Emmanuelle Devos et Frédéric Pierrot sont tout aussi parfaits.

1 étoile

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commentaires

F
J'en garde un bon souvenir mais je ne l'ai jamais revu depuis sa sortie...
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