Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 16:55

Si j’ai bien compris Charcot en Freud via Alice Winocour, le professeur était un imposteur. Il me semble à la lecture sur Wiki qu’il était beaucoup plus et mieux que ça. Du coup, je ne saisi pas le parti pris de la réalisatrice dans une histoire où il ne s’y passe pas grand-chose. Une jeune fille est internée pour crises d’hystéries, se guérira par elle-même lors de chutes et finira par coucher avec un vieux professeur avide de chaire fraiche et dévoré d’ambition pour entrer à l'Académie des sciences. Tiré en partie d’une histoire vraie, dont on ne sait rien de cette fille ni de ce qu’elle est réellement devenue ensuite. C’est particulièrement long, sans grande passion, répétitif à l’excès, un brin voyeur sur la nudité, les images sont ternes et très sombres. C’est lénifiant tant j’ai lutté contre le sommeil et l’ennui. Alors quid de ce film ? tellement j’ai du grand mal à saisir le thème principal du film. L’hystérie ? ça à déjà été beaucoup mieux traité récemment avec Oh my God!. La passion amoureuse ? Je n’ai pas vu d’amour dans cette relation patiente médecin. Le désir sexuel ? Pas très passionné, avec en conclusion une petite baise d’une minute trente sept n’est pas brillante. J’ai été plus intrigué quant au sort de la petite poule décapitée, en espérant que ce ne fut pas pour de vrai. Si Stéphanie Sokolinski (By by Blondie) est convaincante, je n’en dirais pas autant pour Vincent Lindon que j’ai trouvé assez inexpressif. J’aime beaucoup Chiara Mastroianni qui est bien, même dans un rôle aussi court. Tout à fait dispensable.

1 étoile

Partager cet article
Repost0

commentaires