Sur le thème du surf, ce film aurait du être beaucoup plus passionnant pour ceux qui comme moi ne connaissent pas des masses ce sport. Et parce que je ne connais rien à cet univers, je m’attendais soit à des images envoutantes, colorées avec une bande son rock ou une mise en bouche passionnée bourrée d’anecdotes passionnées… Au lieu de ça, Nous avons une caméra baveusement sur un blondinet qui n’a véritablement rien de transcendant pour monopoliser autant le film sur lui. Car le réalisateur se focalise sur son acteur afin d’attirer les midinettes vers son film au détriment de l’histoire. Tirée de la réalité, la trame porte sur la vie d’un champion de surf et de la mythique vague de Mavericks l’une des plus imposantes au monde. Même si j’ai été impressionné par les défis que représentent les dangers des vagues hautes et puissantes, des courants entrainants vers les fonds marins ou sur les rochers tranchants, je me suis pas mal ennuyé. En effet, la quasi-totalité du film décrit les entrainements quotidiens au détriment du sujet final qui arrive un peu trop tard. D’autant que les images ne sont pas magnifiques, entre l’aube, le soir, la pluie et la grisaille, rien qui ne fasse rêver ou donne envie d’aller piquer une tête et foncer sur sa planche. Je préfèrerais passer ce temps avec les jolies filles que ces mordus délaissent allègrement. J’aurai donc été un peu plus intéressé par le sujet s’il y avait eu une passion qui manque cruellement. Si Gerard Butler (300) a réellement faillit y laisser la vie durant le tournage, il ne montre pas une vraie conviction. Jonny Weston est bien sympathique mais pas plus que tant d’autres et n’arrive pas à dégager une aura suffisante pour qu’on est envie de le revoir prochainement. Ma belle Elisabeth Shue (Molly) n’a encore pas un rôle à sa dimension à mon grand regret, après celui de la barmaid récemment. Abigail Spencer (Cowboys & envahisseurs) est jolie et émouvante, de même que Leven Rambin (Hunger games) est magnifique et convaincante.