Très joli conte de guerre au travers du destin d’un cheval. On oublie trop souvent le sort des animaux dans les guerres, où leurs contributions sont grandes et leurs souffrances ignorées. J’ai beaucoup aimé cette histoire, entre une superbe réalisation et des images magnifiques et une narration tristement poétique. Adapté du roman de Michael Morpurgo, à l’origine pour enfants, Steven Spielberg arrive à un en faire un film de toute beauté à l’adresse de toutes les consciences, aux huit millions de chevaux sacrifiés durant cette première guerre mondiale. il y a beaucoup d’émotion entre la vie de ce cheval et tous ceux qui l’entoure, leur donnant exemple, espoir et amour. Très émouvante la scène ou le cheval est prisonnier des barbelés, avec la gamine qui voit en lui la lumière de la vie. Je regrette juste que tout soit en anglais, quant il aurait eu plus de force à conserver les différences linguistiques parce qu’au-delà de tout ce qui séparent les belligérants, le symbole de cet animal les rassemble sur la même souffrance et fraternité. Le jeune Jeremy Irvine est plein d’émotion retenue, face à Peter Mullan (Tyrannosaur) excellent une nouvelle fois et Emily Watson (Cemetery junction) tout aussi émouvante. David Thewlis (London boulevard) comme Niels Arestrup (A perdre la raison) ainsi que la jeune Céline Buckens participent à la force d’âme autour de ce magnifique cheval.