Découvert par le hasard d'un prêt (merci
Platinoch), ce film au superbe titre mérite largement qu'on s'y arrête. Réalisé en 1953, Kenji Mizoguchi nous narre
un conte fantastique, sur la vanité et l'amour au travers du 16ème siècle dans le Japon des samouraïs. C'est superbement joué, avec entre autre, hasard encore, Kinuyo Tanaka (Les Soeurs Munakata). L'histoire est
belle, le noir et blanc somptueux, sur un rythme alterné de langueurs et de passion. La morale de cette fable, je vous la laisse deviner, comme dit la chanson. C'est beau, c'est triste,
c'est superbe !
Sont excellents la jolie Machiko Kyô, ou encore Mitsuko Mito et Masayuki Mori.