François Ozon aime nous surprendre, et tente de le faire une fois encore. Près d’une semaine après l’avoir vu, je n’arrive pas avec le recul, à trouver
ce film percutant. Certes, le jeu du chat et de la souris entre le professeur et l’élève par copie interposée est amusant… jusqu’à un certain point. Mais à force d’extrapoler sur la réalité de la
fiction, sur le qui est le voyeur du rédacteur ou du lecteur et de nous même, on fini par ne plus s’y intéresser par lassitude. Et de fait, la fin est assez quelconque et m’a gâché le plaisir
d’une histoire bien construite mais finalement à tourner autour du pot en a perdu toute saveur. Au final, même si je devine que la fin est voulue comme telle, on ne sait plus bien de ce qui est
véritablement de la fiction ou de la réalité. La grande force du film est l’interprétation exceptionnelle de Fabrice Luchini. Son rôle lui
va comme un gant. Il est grandiose. Pour le jeune Ernst Umhauer, je serais moins grandiloquent à son égard, même s’il est très bon, il ne
m’a pas tant convaincu. Alors que Kristin Scott Thomas et surtout Emmanuelle Seigner
sont parfaitement en accord avec l’histoire.