Dans la continuité de la Rue Mandar, avec son humour assez hermétique pour le non initié aux us et coutumes de la religion juive, je me
suis senti vite exclu. Il parait d’ailleurs au dire de la réalisatrice, qu’il faut savoir distinguer l’humour sépharade de l’humour ashkénaze… Même si j’ai compris ou deviné quelques gags qui se
veulent souvent faussement irrespectueux, ça ne va pas chercher très loin. Pour le reste, cette double histoire entre le mariage et l’enterrement, la petite sœur qui tombe éperdument amoureuse
d’un inconnu dans le train qui comme par hasard et malchance se trouve être le fiancé de sa sœur… je me suis très vite fait ennuyé. C’est bourré de clichés, sur une réalisation inégale en rythme
et en qualité et c’est très souvent confus. En fait, ça vire extrêmement vite vers l’insupportable.
Avec tout ça, un casting hétéroclite et bancal. Eric Elmosnino (Le skylab) que j’aime bien habituellement m’a semblé joué de travers, quand la très belle Lou de Laâge (J'aime regarder les filles) dégage charme et émotion, de même que Clara Ponsot (Bye bye Blondie) toute aussi jolie, joue juste. Kad Merad (Superstar) est une fois de plus agaçant et tape vite sur les nerfs, quant Max Boublil (La vérité si je mens ! 3) est plus que très mauvais. Pas mieux pour Monica Bellucci (The whistleblower) et Valérie Bonneton (Un amour de jeunesse) qui sont assez quelconques et décevantes.